"Une égalité femme-homme, que nous devons continuer de travailler afin de mieux articuler sur les différents champs, vie professionnelle et vie familiale. Cela peut paraître comme une évidence, mais cela doit résulter d’un travail en profondeur comme ce fut le cas des critères de parité permis par Gisèle Halimi, qui aujourd’hui font sens, mais au moment de leur adoption, controversés", rappelle Aline Chassagne. "Nous avions également souligné la difficulté du statut d’élu et de femme dans l’articulation vie de famille et vie politique, peu intégré comme le démontre le vide juridique autour de la Maire de Poitiers Léonore Moncond’huy. La loi ne prévoyait pas d’indemnités en cas de congé maternité pour les élues exerçant notamment une activité de Maire."
Aline Chassagne se félicite de l’adoption à l’unanimité du Sénat d’une proposition de loi qui se saisit de cet enjeu afin de sécuriser le parcours des élues locaux, et de lever certains freins, permettant entre autres d’améliorer la représentativité des femmes en politique.