“Il y a quelques produits pour lesquels il y a eu une forte demande”, a expliqué mardi 27 octobre le patron de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) Jacques Creyssel, mais “les distributeurs se sont préparés à toutes les éventualités puisque différents scénarios sont sur la table”, de l’extension du couvre-feu nocturne à l’hypothèse d’un reconfinement partiel ou total.
“On a malheureusement l’expérience du confinement de mars, on voit bien les produits qui font l’objet d’une forte demande. Mais les magasins resteront ouverts, il y aura suffisamment de produits et donc pas d’inquiétudes à avoir pour les clients et les consommateurs”, affirme-t-il.
“On a un tout petit peu d’expérience, on a vu ce qui a précédé le confinement de mars, cela nous a appris un certain nombre de choses ainsi qu’à l’amont, aux industriels”, abonde Thierry Desouches, porte-parole de Système U. “Depuis la sortie du confinement, on a des stocks légèrement supérieurs à ce qu’ils sont normalement de produits qu’on dit psychologiques, comme les pâtes ou les conserves de légumes”.
Les consommateurs ont “compris”
Thierry Desouches espère surtout que les consommateurs “auront appris” de l’expérience du premier confinement, “compris que la chaîne d’approvisionnement avait tenu et que ce qui avait provoqué les ruptures était les attitudes un peu hors normes”.
Un autre distributeur annonce que “des plans d’organisations pour anticiper les différents scénarios”. En mars, des scènes de cohues avaient été observées dans plusieurs supermarchés.
Intermarché de son côté promet que, “de même que nous avons entre le 17 mars et le 11 mai fait le maximum pour assurer l’approvisionnement des Français, nous continuerons à faire le maximum sur les périodes difficiles qui s’annoncent”.
Lidl assure avoir “toujours fait le nécessaire pour assurer des stocks conséquents, pendant et hors confinement”, et la porte-parole d’un autre distributeur explique que ce dernier aura pour volonté première de “permettre aux clients de faire leurs courses avec le moins de contraintes possibles”.
(AFP)