Elle ajoute qu'"il n'est pas admissible que d'autres types de commerces vendant les mêmes produits soient autorisés à rester ouverts" comme c'est le cas des grandes surfaces vendant aussi des produits classés comme essentiels.
"Le commerce de proximité déjà fragilisé par le commerce en ligne, est aujourd'hui en danger de mort", affirme l'organisation patronale. La CPME estime que "quelles que soient la nature des aides gouvernementales, elles ne sauraient suffire à couvrir l'ensemble des pertes".
La Fonds de solidarité prévoir une compensation jusqu'à 10.000 euros de la baisse du chiffre d'affaires et un crédit d'impôt pour le bailleur qui renonce à un mois de loyer sur trois.
Aussi "si rien ne change, les rideaux vont définitivement se baisser en masse partout à travers le territoire", prédit l'organisation. La CPME ajoute soutenir "sans réserve" un amendement adopté par le Sénat, dominé par l'opposition de droite, qui permettrait aux préfets d' "autoriser l'ouverture de commerces de vente au détail" à titre dérogatoire, et encourage les députés à le voter également.
Déja en fin de semaine dernière le Medef avait réagit aux règles de ce reconfinement. La fermeture de nombreux commerces est "une erreur" qui risque d'entraîner beaucoup de faillites et de pertes d'emplois, avait mis en en garde jeudi le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. "On a besoin de ces commerçants pour la vie sociale" qui représentent aussi "plus de trois millions d'emplois" et "ce sont des entreprises extrêmement fragilisées qui risquent d'aller en faillite" avait-il déclaré.
Selon le président de l'organisation patronale, "le fait de fermer les commerces qui ne sont en aucun cas responsables de la contamination puisqu'ils ont tous mis en place les mesures barrière, les masques, le gel à l'entrée est une erreur".
"Un commerçant qui a deux ou trois salariés et qui n'a pas de perspectives, notamment pour les mois qui commencent maintenant avec les fêtes de Noël, il va mettre la clé sous la porte", a dit craindre M. Roux de Bézieux.