Les portraits, réalisés par le photographe Patrice Forsans du studio Marulaz, sont diffusés sur le site de la Ville de Besançon et les différents panneaux publicitaires. L’exposition « 100 regards sur nos
droits », installée à la maison de quartier de Montrapon, sera amenée à être déplacée dans différents lieux de la Ville.
"Nous avons eu la chance d'avoir une animation avec vous et je sais que vous avez vécu quelque chose d'extraordinaire. Les Francas et les services de la Ville voulaient vous accompagner et savoir comment vous aviez vécu ce confinement", explique Anne Vignot aux enfants présents à qui elle voulait donner la parole ce mercredi...
Les enfants et le confinement...
Loin d'être simple pour les adultes, le confinement a bien sûr été compliqué pour les enfants. "Ma famille et mes copines me manquaient parce qu'on ne pouvait pas aller les voir", lance Mélissa. À Vanilla d'ajouter : "J'aurais peut-être préféré être à l'école. On aurait pu parler à la directement à la maîtresse et pas en visio".
"Des fois je m'ennuyais, des fois il n'y avait rien à faire chez moi, mais comme on était en confinement on ne pouvait pas sortir. Mes potes me manquaient", explique Fabrice.
Malgré les points négatifs, le confinement a aussi était positif sur certains aspects... Enzo, lui, a été ravi de "jouer au ping-pong, au badminton" et Mélissa a aimé "envoyer des dessins à sa tata".
Sur l'absence d'école lors du premier confinement, Fabrice s'inquiète et demande à la Maire de Besançon : "Est-ce que vous pensez qu'on va fermer les écoles ?"
"J'espère que non", lui répond Anne Vignot. "C'est pour ça que c'est important de porter les masques, de se laver les mains. On veut garder les écoles ouvertes. On a tous besoin de l'école".
Une exposition réalisée à l'automne
"Le premier des droits de l'enfance est le droit à l'insouciance, de pouvoir jouer, de courir, de s'exprimer. Sur cette exposition, il faut saluer Jean-Baptiste Girod Gard (délégué à Besançon) qui a muri cette idée et Louise Gigon. Nous avons sollicité une centaine d'enfants volontaires avec une expression, il devaient expliquer comment ils avaient vécu le confinement", explique Jean-Louis Schneider, président des Francas de du Doubs.
Cette démarche a été entreprise pendant les vacances d'automne à l'issue du premier et avant le second confinement.
Voici quelques photos que vous pouvez retrouver sur le site de la Ville de Besançon ( © Patrice Forsans)