Suite aux annonces de Jean-Castex jeudi soir sur le "non-changement" des règles pour les 15 prochains jours, l'U2P demande à ce que les commerces soient fixés au plus tard le 26 novembre prochain.
L'union dénonce le choix initial de faire de ces établissements "les principales victimes économiques de la pandémie, alors que la nouvelle propagation du virus a son origine ailleurs".
Pour l'U2P, "chaque jour comptera pour sauver les entreprises qui aujourd’hui sont menacées par une fermeture définitive. Par ailleurs, le maintien de l’obligation de fermeture des hôtels, cafés, restaurants au-delà du 1er décembre est extrêmement préoccupant. Il est du devoir du gouvernement de continuer à soutenir financièrement ces entreprises", souligne-t-elle tout en demandant une définition claire des "règles qui permettront de confirmer la sécurité sanitaire des clients, des salariés et des chefs d’entreprise".
Elle poursuit : "Il faudra également réfléchir à des assouplissements au droit du travail afin que les entreprises de proximité puissent rattraper le temps perdu, et pour éviter de transférer une large part du commerce de fin d’année vers la vente en ligne, au détriment de l’économie française et au profit des grandes plateformes numériques étrangères".