"Jean-Louis Fousseret et Dominique Schauss se sont exprimés suivant leur qualité et fonctions, ils font valoir les intérêts de notre territoire bien au-delà des déclarations et des postures. Personne à ce jour n’a pu contenir les difficultés qui secouent la COMUE.
C’est bien d’un sursaut dont nous avons besoin.
Nous invitons nos élus à mettre tout leur poids au sein des instances universitaires et nous l’espérons avec les autres présidents d’exécutifs locaux, les partenaires et l’ensemble de la communauté universitaire, dans le cadre d’un travail collaboratif pour que la confiance revienne afin que les conditions de maintien de l’ISITE soient réunies", explique le groupe La République en Marche, Progressistes et Société Civile au sein du conseil municipal de Besançon.
"La situation de la COMUE nous préoccupe depuis des mois"
"La situation de la COMUE nous préoccupe depuis des mois, loin d’être des spectateurs immobiles, ou de simples lanceurs d’alertes, nous avons multiplié les initiatives auprès de l’ensemble des acteurs locaux et nationaux(…) Malheureusement, nous n’avons pas pu (et personne d’autre) éviter la démission du Président Chaillet et la menace de perte de l’ISITE (Initiative, Sciences, Innovation Territoire Economie) qui permet de mobiliser plus de 10 M€ par an pour la recherche en Bourgogne Franche-Comté. Nicolas Chaillet s’en est expliqué dans un long communiqué, nous saluons l’immense travail qu’il a accompli avec son équipe et les résultats obtenus", indiquent Jean Louis Fousseret, président du Grand Besançon, maire de Besançon et Dominique Schauss, vice-président chargé de l’enseignement supérieur, ?de la recherche et de l’innovation, membre du CA de la COMUE et de l’UFC.
Et le Grand Besançon dans tout cela ?
"Le Grand Besançon a pris ses responsabilités en investissant 11 millions d’euros, dans et hors du Contrat Métropolitain signé avec la Région, qui permet de déclencher près de 50 M€ sur cinq ans grâce à la Région, l’Etat et l’Université", est-il indiqué dans un communiqué.
"L’Agglomération a organisé avec l’Université la coordination et la mobilisation des acteurs académiques et économiques avec la mise en place de SYNERGIE CAMPUS dès 2017. Aujourd’hui, il n’est plus temps pour chaque établissement universitaire de vouloir garder l’ensemble de ses prérogatives, tout en voulant bénéficier des retombées financières de ce projet ISITE, ni de s’affranchir de cette organisation multipolaire qui correspond à la configuration régionale", souligne le Grand Besançon avant de rappeler l'importance de la COMUE :
"La COMUE est partout, elle est fédérale, son principe est la coopération, l’addition des forces, l’organisation en pôles, il est stratégique pour le territoire Bourgogne Franche- Comté et son devenir de conserver et de développer son potentiel scientifique en sauvegardant le projet ISITE, nos capacités de recherche et donc notre potentiel de développement économique. Soit la COMUE se voit accorder par les établissements, comme le demande l’ETAT, le pouvoir de décider et d’agir, soit l’ensemble du territoire perdra durablement la reconnaissance de ses expertises scientifiques et technologiques, en France et à l’étranger", conclut le Grand Besançon.
Un nouvel administrateur
Le recteur de l'académie de Besançon, chancelier des universités, et recteur de la région académique Bourgogne–Franche-Comté, Jean- François Chanet, a nommé Monsieur Luc Johann administrateur provisoire de la COMUE UBFC pour une période de six mois minimum. Il est professeur des universités, et l'ancien recteur de l'académie?de Lille et de la région académique des Hauts-de-France, ainsi que l'ancien président de l'université Paul Verlaine de Metz. Il prendra ses fonctions à compter du 17 décembre prochain.