"Evidemment, ce sujet n'a pas été évoqué en Conseil des ministres", a souligné la porte-parole du gouvernement, lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. "On n'a pas besoin de rajouter une commission d'interprétation à la commission d'enquête qui mène ses travaux en toute indépendance", a-t-elle poursuivi.
Cette commission doit mener ses travaux "en toute sérénité et sur la base de ce qui est déclaré à la fois sous serment devant elle et, qui plus est, publiquement. Donc, en réalité, toutes les informations qui sont produites à l'intention de cette commission sont d'ores et déjà publiques", a poursuivi la porte-parole. "Nous avons, les uns et les autres, à ne pas y rajouter nos commentaires", a-t-elle conclu.
La porte-parole était interrogée notamment sur les déclarations, mercredi sur France 2, de Charles de Courson, le président UDI de la commission d'enquête, qui a affirmé détenir "les preuves" que le président François Hollande était "parfaitement informé" du comportement fiscal de Jérôme Cahuzac, l'ancien ministre du Budget.
Les ministres Christiane Taubira (Justice), Manuel Valls (Intérieur) et Pierre Moscovici (Economie) se sont succédé mardi devant la commission d'enquête.
(source : AFP)