Des détaillants lingerie et bain ont décidé de créer leur propre collectif, "Action culottée", suite au discours du président de la République du 31 mars dernier annonçant la fermeture des commerces jugés "non essentiels". Face à cette nouvelle fermeture en raison de l'épidémie de Covid-19, le collectif souhaite "alerter de la situation très critique que vivent des centaines de boutiques de sous-vêtements à travers toute la France".
Les culottes, une question d'hygiène… non ?
Pour solliciter le gouvernement de façon "rigolote, mais pas totalement idiote", les boutiques de lingerie de France qui le souhaitent ont envoyé un courrier au Premier ministre Jean Castex accompagné d'une petite culotte, une "culotte de mécontentement à Matignon !"
"Les fleuristes, libraires, coiffeurs ou encore disquaires ont été relégués en commerces dits « essentiels ». Mais la culotte ? N’est-ce pas une question d’hygiène et de protection ? N’est-ce pas la première chose que nous enfilons le matin pour nous habiller ? Nous ressentons tous un très fort sentiment d’injustice !" s'insurge Action culottée dans un communiqué.
La réouverture et l'encadrement des promotions avant les soldes d'été
Le collectif demande le "reclassement des sous-vêtements en produit essentiel" et de ce fait, la réouverture des boutiques concernées. Alternativement, il souhaite l'autorisation de rendez-vous client physique et individuel. Si cela est refusé, Action culottée demande à être aidé en encadrant les promotions avant les soldes d'été. "Comment espérer survivre si après 2 mois de fermeture les grandes enseignes et géants du web se mettent comme en 2020 à proposer leurs collections à prix cassé ? Choisissez une date de soldes et faites-en sorte que les promotions ne commencent qu’à la date définie ! Cela est vital pour nos entreprises !" indique le collectif.
Il sollicite également le gouvernement sur le fonds de solidarité, les frais fixes, la rémunération des travailleurs indépendants et les soldes.