Le groupe EELV Grand Besançon commence son communiqué par un rappel du contexte : "Lundi 6 novembre s’est tenue la conférence de presse du comité de Vigilance Antifasciste de Besançon, à la maison des syndicats à Planoise, au cours de laquelle nous n'étions pas représenté-e-s. Pour cette conférence destinée aux médias locaux, le titre de presse "L'est républicain" n'a pas été convié".
Pour le groupe, "cela constitue une faute et une entrave à la liberté de la presse" et ajoute "nous ne partageons pas cette décision et ne pouvons la cautionner".
La mobilisation contre l'extrême-droite nécessite le rassemblement de toutes et tous
"Le comité est issu de la rencontre d’organisations syndicales, associatives et politiques, dont les écologistes font partie. En effet, la lutte contre l'extrême droite fait partie intégrante de notre ADN" poursuivent les co-secrétaires Hélène Astric et Arthur Stell.
"Depuis plusieurs années, Besançon est le théâtre de manifestations fascistes avec des croix gammées taguées, gravées sur des arbres, des sculptures blanchies parce que jugées trop bronzées et, pire, des défilées et champs néo-nazis dans nos rues la nuit. La mobilisation contre l'extrême droite et ses idées de haine est une bataille de tous les instants. Elle nécessite le rassemblement de toutes et tous" conclu le communiqué.