L'inquiétude grandit du côté des parents d'élèves du collège de Roulans qui ne veulent pas de classes surchargées au collège l'année prochaine."Le rectorat a déjà refusé la demande du principal du collège, mais les parents veulent assurer des conditions d'études dignes et équitables à leurs enfants dans une situation de rentrée qui sera complexe et dégradée", précisent-ils dans un communiqué de presse.
Sur ce point, l'inspecteur d'académie tient à noter que la cible des effectifs prévus en septembre prochain est de 28 élèves par classe. Cette dernière sera donc dépassée pour les classes de troisième du collège Aigremont qui compteront 30 élèves par classe. "Dans les autres niveaux, l'effectif est respecté. Pour les classes de troisième de ce collège, la surcharge est réelle, mais nous ne pouvons pas ouvrir une classe pour huit élèves seulement", précise-t-il tout en indiquant la possibilité que certains de ces élèves puissent vouloir changer de décision et s'orienter vers une autre structure telle qu'un CAP, un apprentissage. "Rien n'est sûr, c'est prévisionnel", renchérit-il.
Une pétition lancée par les parents d'élèves
Après la demande formulée par le principal au rectorat, une pétition pour la création d'une nouvelle classe a été mise en ligne lundi 6 juillet. Elle a recueilli 131 signatures ce jeudi (contre 200 attendues). Sur la démarche du principal, Patrice Durand indique que ce dernier "est dans son droit de demander des moyens supplémentaires" : "Après il faut aussi faire en fonction de l'enveloppe départementale. À cette heure, il n'y a pas de moyens suffisants pour ouvrir une nouvelle division. Il peut aussi y avoir une répartition différente. L'établissement, dans son autonomie, peut utiliser les moyens des autres niveaux comme il l'entend. C'est un choix politique pédagogique", explique l'inspecteur.
Concernant la pétition en ligne, Patrice Durand tient à s'expliquer : "ce n'est pas une pétition qui fait évoluer les décisions, c'est les possibilités et l'équité départementale. C'est un fait. Je peux comprendre la mobilisation, mais cela ne fera pas évoluer la situation".