Colère chez les salariés d'EDF : 4 000 emplois seront supprimés, 300 millions € pour changer ERDF

Publié le 21/01/2016 - 16:26
Mis à jour le 21/01/2016 - 17:52

Une centaine de salariés d’EDF de Franche-Comté se sont rassemblés devant la Préfecture ce jeudi 21 janvier 2016 à 15 heures pour protester contre la suppression de 4 000 emplois d’ici 2018 et dénoncer les 300 000 millions d’euros prévus pour le changement de nom d’ERDF. De (faux) billets de 500 euros ont été jetés en l’air, collés sur le logo d’une voiture ERDF en signe de mécontentement.

Pour Corinne Riquet, secrétaire générale de la CGT Mines Énergie Franche-Comté Nord, "le statut des électriciens et gaziers est attaqué de toutes parts". Elle énumère plusieurs problèmes tels que la suppression de 4 000 emplois annoncés chez EDF. "Cela veut dire qu'à la distribution, ERDF s'engage à reprendre une partie de ces 4 000 salariés, mais qu'on ne va pas pouvoir reprendre tout le monde. S'ajoute à cela, l'ascension telle qu'elle est prévue à ERDF ne se fera pas." 

Le changement nom à 300 millions qui ne passe pas

Le changement de nom d'ERDF qui devrait coûter 300 millions d'euros à EDF "pour faire plaisir au président de la Commission de la régulation de l'énergie" selon Corinne Riquet ne passe vraiment pas chez les salariés. "Parce qu'il ne faut pas oublier quand même qu'on a changé le logo il n'y a pas 6 mois et qui a couté 30 millions d'euros. Lors du changement, "il va falloir changer les voitures, changer les logos, etc., car ERDF serait trop proche d'EDF." Précise la secrétaire générale de la CGT Mines Énergie Franche-Comté Nord. 

Elle constate que "les 300 millions aujourd'hui représentent 8 000 euros par salariés d'ERDF. Ça veut dire que dans cette période, on se bat pour nos salaires aussi et on nous octroie royalement 0,02%, ce qui représente en moyenne par salariés 5,84 euros par mois." Pour Madame Riquet, "les 8 000 euros par salariés pourraient servir à autre chose que d'être balancés dans le changement de nom d'ERDF." 

Le forcing de Bruxelles

"On a plein de réclamations notamment la volonté forte que Bruxelles arrête d'obliger l'hydraulique, car ce qui est compliqué aujourd'hui avec ça c'est que Bruxelles impose la privatisation de l'hydraulique, mais en plus, elle empêche le gouvernement français de pouvoir postuler à la concession. Quel est l'intérêt pour l'usager ?" se demande-t-elle.

"Aujourd'hui, rien n'est défini sur le changement de logo, mais on sait pertinemment que ça va être les salariés de l'énergie et les usagers qui vont payer, on ne se fait pas d'illusions. Ce ne seront pas les actionnaires qui continuent à s'en mettre plein les poches et le gouvernement ne mettra pas la main à la poche. On préférerait pour les usagers que le tarif soit moins important parce que depuis l'ouverture à la concurrence, l'augmentation des tarifs est énorme" explique Corinne Riquet.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Une pizzeria fermée pour “graves manquements aux règles d’hygiène” à Lure

Mardi 14 janvier 2025 la préfecture de Haute-Saône a pris la décision de fermer l’établissement de restauration rapide "Le kiosque à pizza" située ZAC de la Saline à Lure après avoir constaté de graves manquements aux règles d’hygiène et à l’entretien général des locaux lors d’un contrôle sanitaire. 

Tickets-restaurant pour les courses alimentaires : le dispositif prolongé pour deux ans

Des pâtes, du beurre, de la farine achetés en "tickets-resto" au supermarché : cette possibilité, accordée à titre dérogatoire depuis le Covid pour soutenir le pouvoir d’achat, a été prolongée jusqu’à fin 2026 par le Parlement, le gouvernement promettant une réforme pour moderniser le dispositif rapidement.

En 2025, Forvis Mazars recrute 131 collaborateurs en Bourgogne-Franche-Comté

Forvis Mazars, groupe international spécialisé dans l’audit, la fiscalité, le conseil, projette de recruter plus de 1.500 collaborateurs en France pour l’année 2025, dont plus de la moitié dans ses 41 bureaux en régions. C’est le cas en Bourgogne Franche-Comté avec une recrutement de 131 collaborateurs cette année.

Il veut sauver l’invention de son père qui aide les “accidentés de la vie”

Éric Levasseur est électricien indépendant et souhaite aujourd’hui sauver l’invention française de son père baptisée Stella, un embout universel pour cannes et béquilles qui améliore la sécurité et le confort de déplacement des personnes à mobilité réduite. Il a ouvert un financement participatif afin de récolter les fonds nécessaires pour lui permettre de relancer la production. 

La cancoillotte part à l’assaut de l’Hexagone

Après l’obtention de son IGP il y a bientôt trois ans, la cancoillotte a connu en six ans une évolution de ses ventes de 19%. Aujourd’hui la spécialité fromagère de Franche-Comté compte bien poursuivre sur sa lancée et partir à la conquête de toutes les cuisines de l’Hexagone grâce à une campagne de communication enrichie. 

Taxe d’apprentissage : la chambre des métiers de l’Artisanat alerte sur la baisse de la prime aux employeurs

Dans un communiqué du 9 janvier 2025, le réseau des CMA alerte sur l’impact de la décision de la baisse de la prime aux employeurs d’apprentis sur le recrutement de ceux-ci dans les entreprises artisanales et à terme sur le secteur de l’artisanat. 

Le magasin Mondial Tissus de Besançon propose désormais le bonus réparation

L’enseigne bisontine de la marque Mondial Tissus située rue Joachim Bellay vient de recevoir la labellisation "Refashion" a-t-on appris dans un communiqué de décembre 2024. Elle propose désormais le dispositif du "bonus réparation" qui permet d’encourager la réparation des vêtements tout en réduisant les coûts pour les consommateurs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.45
ciel dégagé
le 18/01 à 15h00
Vent
1.38 m/s
Pression
1027 hPa
Humidité
73 %