Après le ralliement, le 22 février 2017, du Modem de François Bayrou au mouvement En Marche d'Emmanuel Macron, la tension est perceptible lors de l'annonce des candidats aux législatives 2017.
Sur les 577 circonscriptions, seulement 428 noms ont été révélés à sept jours de la fin du dépôt légal des candidatures. Par l'alliance de février, François Bayrou attendait donc davantage de candidature MoDem et analyse cette liste comme n'ayant pas eu "l'assentiment" de son parti. Il souhaite avoir "des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente", a-t-il déclaré.
"Vous, M. le maire, demeurez dans les clivages"
C'est dans cette même ligne que Laurent Croizier a accusé Jean-Louis Fousseret de "demeurer dans les clivages" et de ne pas comprendre la proposition politique d'Emmanuel Macron.
Il défend la position du MoDem. "Le choix que nous avons fait d’accompagner Emmanuel Macron nous donne une responsabilité. Celle d’être localement les garants de l’alternance et de la rupture avec les pratiques politiques de ces dernières décennies, les garants de la moralisation et du renouvellement que les Français attendent." Laurent Croizier, candidat aux législatives pour la première circonscription du Doubs n'a pas été investi ce jeudi pour représenter le mouvement En Marche.