"La difficulté ne doit pas être dans la question, mais dans la réponse à y apporter", a indiqué à l'AFP Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière. Les nouvelles questions ont été rédigées "en concertation avec les professionnels du secteur" mais aussi avec un "professionnel de la simplification du langage", a précisé Florence Guillaume. L’objectif étant avant tout d’éviter la confusion chez les candidats et "de sauver des vies" rappelle la déléguée interministérielle.
Prise en compte des nouvelles mobilités
Face à l'essor du vélo ou de la trottinette, de nouvelles questions "empathiques" ont été ajoutées "où l'on se met à la place de l'autre usager", selon Florence Guillaume. Dans les nouvelles questions figure par exemple : "un usager à trottinette est vulnérable car : son équilibre est précaire (oui ou non), son faible gabarit le rend peu détectable (oui ou non)".
Plus de clarté
Une autre nouveauté doit permettre aux postulants de comprendre davantage ce qui leur est demandé : lorsqu’une image comporte plusieurs véhicules, celui ou ceux concernés par la question sont désormais entourés en jaune dans le visuel ou l'image.
Enfin, il est à présent indiqué pour chaque question si une seule ou plusieurs réponses sont attendues.
Les conditions de l’examen en revanche, elles, ne changent pas. Le site de la sécurité routière rappelle qu’un jeu de 40 questions extrait de la banque de données de façon aléatoire et personnel, est adressé au candidat sur tablette ou ordinateur. Il est toujours nécessaire d’obtenir 35 bonnes réponses afin de valider l’examen.
(Avec AFP)