Circulation place Leclerc : c’est quoi cette pagaille ?

Cela fait quelques jours maintenant que la circulation au niveau de la place Leclerc à Besançon est devenue un enfer pour la plupart des conducteurs contraints d’emprunter cet axe aux heures de pointe. Alors quelles peuvent bien être les raisons d’une saturation aussi soudaine ? On a posé la question à Marie Zehaf, conseillère municipale de la Ville de Besançon déléguée à la voirie.

© capture Google map

Véhicules à l’arrêt, feux qui passent au vert sans pouvoir avancer pour autant, concert de klaxons et longues files de voitures remplies de conducteurs qui s’impatientent… Tel est le spectacle auquel on assiste depuis quelques jours, surtout en fin de journée, au niveau de la place Leclerc de Besançon. 

Si par sa configuration même, le lieu est souvent encombré aux heures de pointe, il semblait pourtant avoir réussi à trouver son rythme de croisière. Mais ce lundi 10 juin 2024, des automobilistes, tout comme des usagers des transports en commun, se sont retrouvés littéralement bloqués au milieu d'embouteillages énormes et sans véritablement en comprendre la raison. 

Un "manque de civisme" de la part des usagers

Alors pourquoi une telle dégradation des conditions de circulation ? Selon Marie Zehaf, cet engorgement serait lié à l’accumulation de plusieurs facteurs dont un problème conséquent qui est largement venu perturber la circulation lundi dernier. "Nous avons eu un dysfonctionnement des feux qui sont passés au clignotant plusieurs fois dans la journée" nous explique l’élue. À cela s’ajoute la fermeture de la rue Clemenceau en raison des travaux sur le réseau de chaleur qui ne permet donc plus de "servir d’échappatoire". Le secteur est également plus encombré "depuis la fermeture de la rue de Vesoul" qui a rendu la situation "plus complexe" notamment en raison d’une "surcharge de la rampe de Montrapon". 

Enfin Marie Zehaf pointe du doigt un manque de civisme de la part des usagers qui s’engagent dans des voies déjà encombrées rendant le fonctionnement des feux inefficace. "Déjà en temps normal c’est un carrefour qui peut faire peur car il ne dispose que de très peu d’espaces  de stockage entre les voies, il nécessite donc beaucoup de civisme" précise la déléguée à la voirie. Le phasage des feux y est "étudié pour que la circulation soit fluide" donc "quand les gens respectent, ça marche bien". Un phasage qu’il n’est d’ailleurs pas prévu de revoir au motif que cela "reviendrait à déplacer le problème vers un autre".  

Vers une amélioration ? 

Interrogée sur la question des bornes du quartier Battant désormais toutes mises en fonctionnement, Marie Zehaf a été clair sur le fait que celles-ci n’entraînaient selon elle "pas d’impact" sur la place Leclerc puisque "la circulation dans Battant" était de toute manière "peu dense". 

Si la situation semble s’être quelque peu arrangée depuis le milieu de semaine, notamment grâce à la présence de policiers au carrefour, les gens devront encore sans doute "prendre leur mal en patience" conseille l’élue, au moins jusqu’à la réouverture de la rue de Vesoul le 28 juin prochain. Encore un peu de patience donc…

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