Arrivé en France il y a maintenant trois ans, une famille originaire du Kosovo s'est installée depuis environ un an à Nolay. Jérôme Flach, le maire, précise que le plus jeune des enfants (18 mois) était d'ailleurs né en France et le plus âgé était scolarisé à l'école maternelle. "Ils étaient logés dans un appartement prévu par le collectif d'entraide et s'étaient bien intégrés dans la vie locale. Beaucoup de personnes les ont soutenus lors de l'intervention de ce matin". Le collectif le confirme : "Ils participaient aux activités organisées par l'école, à un bistro associatif…"
Le maire souligne notamment le fait que plusieurs élus avaient écrit au préfet de Côte-d'Or afin d'appuyer leur demande d'asile, y compris le député Didier Paris, mentionne le collectif.
Le père de famille était d'ailleurs en voie d'obtenir un emploi comme réparateur automobile. Pour l'heure, la famille a été emmenée dans un centre de rétention à Metz, dernière étape avant l'expulsion définitive au Kosovo où la famille risque selon le collectif "un danger de mort", la famille de la jeune femme étant opposée à son union avec le père de ses enfants.
Reste au juge des libertés de statuer sur le sort de la famille.
Une manifestation est prévue à Nolay ce lundi à 19 heures. Pour le collectif d'aide aux migrants, "la situation est critique, un avion serait prévu pour mardi".