Le ministre de l'Intérieur se rend dans la matinée au commissariat de Planoise, installé depuis le mois de juillet 2018 avenue du Parc. Il déambulera dans les rues de Planoise à la rencontre des habitants et rencontrer des agents de police au commissariat de la gare d'eau au centre-ville de Besançon. La Ville de Besançon a été sélectionnée par le ministère de l'Intérieur pour tester le dispositif de police de sécurité au quotidien comme nous en avions informé le 25 janvier 2018.
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Le programme officiel de la visite de Christophe Castaner à Besançon
9h38 : Arrivée du ministre de l’Intérieur à l’hôtel de police de Besançon – commissariat de la Gare d'Eau
Présentation des améliorations de l’accueil du public à l’hôtel de police dans le cadre de la Police de sécurité du Quotidien et notamment :
- des bureaux dédiés pour accueil des publics vulnérables et en particulier les femmes victimes de violences
- le développement de la pré-plainte en ligne et de la prise de rendez-vous en ligne
10h35 : Déambulation dans le quartier de reconquête républicaine de Planoise
- Cheminement au sein du quartier -Rencontre avec des commerçants du quartier
11h10 : Inauguration du commissariat de secteur 6, avenue du parc, Besançon
11h40 : Discours aux forces de l’ordre Théâtre de l’espace - Place de l’Europe
Qu’est-ce que la police de sécurité du quotidien (PSQ) ?
Le 18 octobre 2017, le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué la police de sécurité du quotidien devant les représentants des forces de l’ordre à l’Élysée. Il avait notamment déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un « retour de la police de proximité » qui avait été instaurée par Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy.
Le président de la République avait expliqué ce jour-là que la PSQ serait l’exercice du métier de policier « qui représente une autorité qui conforte et qui rassure, mais qui rappelle aussi les règles de vie en société chaque fois que nécessaire ».
Selon le site du ministère de l’Intérieur, la PSQ mettrait « la sécurité et la lutte contre la délinquance de nouveau au cœur de l’action des policiers et des gendarmes », avec des agents « mieux équipés et mieux protégés ». Ce serait aussi « à chaque territoire, une réponse adaptée pour restaurer la tranquillité », « une police et une gendarmerie connectées pour plus d’efficacité et plus de facilité ».