Ce jeudi 25 août 2016, peu avant 15h, la préfète de la région est arrivée à Besançon accueillie par le préfet du Doubs Raphaël Bartolt et par Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président du Grand Besançon. Thierry Bisiaux, PDG de Cryla a dirigé la visite de cette entreprise spécialisée dans la réalisation de composants microtechniques pour l'aéronautique, la défense et le médical. Cryla emploie aujourd'hui 73 personnes et affiche un chiffre d'affaires de 7,5 M€ dont 1,5M€ à l'étranger.
La société, qui a déménagé sur Témis il y a tout juste trois ans, a pu présenter son atelier de fabrication de ciseaux endoscopiques jetables. Cryla en produit 100.000 par an. Et pour rester productif face à une concurrence sur ce secteur, a elle a réussi à optimiser son process de fabrication en passant de huit à quatre personnes pour le même rendement. Durant une petite heure, Christiane Barret a pu apprécier le savoir-faire technologique de Besançon avant une rencontre au pôle des microtechniques.
Jean-Louis Fousseret, en bon VRP de sa ville, a présenté le pôle quoi a pour vocation d'être un lieu de rencontre entre le tissu industriel, les centres de formation (ENSMM, CFAI, ISI FC, etc), le savoir-faire des microtechniques. "Ce sont 124 établissements présents. 2.500 personnes qui travaillent ici" a précisé le maire de Besançon. "Et nous avons encore de la marge pour accueillir de nouvelles entreprises (…) En parallèle, nous avons initié "Témis Santé" en 2005 sur les Hauts-du-Chazals, car les microtechniques et la santé sont aujourd'hui intimement liées… "
“Besançon Bourgogne Franche-Comté MedTech BioTech” a d'ailleurs été labellisé French Tech fin juillet afin de stimuler la création d’entreprises innovantes en matière de santé. Le Grand Besançon fait donc aujourd'hui partie du réseau “Health Tech”. Une satisfaction pour le président du pôle des microtechniques. Un pôle qui se concentre aujourd'hui sur trois axes : la santé, l'aéronautique et le secteur du luxe notamment dans l'horlogerie.
150 contrats d'apprentissage non pourvus tous les ans
Mais Étienne Boyer n'a pas caché à la préfète la difficulté de certaines entreprises dans le recrutement. " Tous les ans, entre 100 et 150 contrats en apprentissage ne sont pas pourvus. Je trouve que c'est un échec et que cela est même scandaleux au regard du taux de chômage. Nombre de chefs d'entreprise me le disent. Le problème, ce n'ont pas les banques ou les clients, mais le manque de compétences… " Message entendu de la part de la préfète qui a admis qu'il y avait encore un énorme travail à réaliser dans l'orientation des jeunes.