Mais quelques heures plus tard, c'en est fini de la poésie. Place à la vulgarité, conquérante qui plus est. Celle arrogante du faux chic et du vrai toc. Celle des enseignes luxueuses pour la Jet-Set, mais parfumées à l'odeur obsédante et écoeurante des fast-foods, le tout accompagné de papiers gras et autres détritus. Et nous n'en sommes là qu'à la mi-temps de la journée...
Le train du retour – à l'heure celui-ci, TGV Lyra oblige - traverse la verte campagne, et il nous prend de penser que chaque tour de roue nous ramène vers Besançon, de la simplicité, certes parfois un peu rugueuse, de ses rue principales, mais tellement loin de cette «plus belle avenue du monde», devenue désormais le temple du mauvais goût triomphant et si conformiste finalement.
Une sorte de navrant Bling-bling sur Seine. Bien nous en garder ici !
Albert Ziri