CGPME : "On adore les paroles d'amour mais on préfère les actes"

Publié le 30/01/2014 - 17:03
Mis à jour le 30/01/2014 - 17:30

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises a présenté le point de vue des PME et PMI sur un certain nombre de dossiers qui font l’actualité économique. Pour Daniel Petitjean, président de la CGPME du Doubs, « on est là pour expliquer à nos décideurs que l’entreprise n’est pas un puits sans fond » et invite les politiques « à résonner comme des chefs d’entreprises ».

Daniel Petitjean, entouré de quelques chefs d'entreprises et administrateurs de la CGPME, dénoncent une politique gouvernementale qui ne contribuerait pas, selon eux, au fonctionnement des entreprises de moins de 50 salariés.

Par exemple, le président de la CGPME du Doubs indique que dans l'Accord national interprofessionnel (ANI), "il n'y a rien pour les entreprises de moins de 50 personnes". Il parle également des contrats d'avenir qui "ne fonctionnent pas". Les taxes sur les transports sont également dans la ligne de mire de la CGPME. 

"Organiser le travail en France et arrêter de le déstabiliser"

"On veut que les organisations patronales soient davantage consultées, on souhaite également une application des mesures rapides et simples et pas deux ans plus tard pour arriver à organiser le travail en France et arrêter de le déstabiliser" précise Daniel Petitjean.

"Toutes les mesures sont faites pour les grosses entreprises tandis que les PME représentent 90% du tissu économique" explique un des administateurs.

"Si on met à mal les entreprises, c'est tout le système qui s'écroule"

"On se sent obligé d'interpeller les collectivités locales, les politiques… Il faut avoir la culture de l'entreprise pour pouvoir mettre en place des mesures. Si on met à mal les entreprises, c'est tout le système qui s'écroule" précise Daniel Petitjean.

Pour interpeller les maires et candidats aux élections municipales, la CGPME les invite le 5 février prochain à une rencontre. A ce jour, deux candidats à la mairie de Besançon ont accepté l'invitation dont nous n'avons pas pu connaître les noms.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Échevannes : la fondation du patrimoine vient en aide à l’ancienne école du village

Le 14 novembre 2024, la commune d’Échevannes a accueilli les membres de la Fondation du Patrimoine du Doubs. Le projet de restauration de l’ancienne école du village a en effet été sélectionné par la fondation et la commune s’est vue allouer la somme de 80.000€ pour les travaux à effectuer.

Une formation pour “renforcer le leadership” des responsables agricoles en Bourgogne-Franche-Comté

La Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne-Franche-Comté, l’Institut Agro Dijon et les Jeunes Agriculteurs de Bourgogne-Franche-Comté reconduisent pour la 3e année consécutive la formation Agri-Actes pour l’année 2025 à l’attention de responsables ou de futurs responsables agricoles.

Val-d’Usiers : l’atelier couture Silki met l’accent sur le réemploi

Après une longue carrière dans le tourisme, Elisabeth Contejean a choisi de changer de carrière professionnelle et s’est désormais tournée vers ce qu’elle aime depuis toujours : le travail du textile en général. En juin 2024, elle ouvre son propre atelier de couture dans le Val d’Usiers et propose désormais des cours et ateliers pour les particuliers ainsi que différents services de réparation. 

Agriculture, mobilité, tourisme… Plus de 134 millions d’aides régionales votées en commission permanente

La commission permanente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s’est tenue vendredi 15 novembre 2024. Les élu(e)s ont voté pour 134,2 millions d’euros d’aides en faveur du territoire. Focus sur quelques dossiers.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -2.9
nuageux
le 22/11 à 06h00
Vent
1.25 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
93 %