Daniel Petitjean, entouré de quelques chefs d'entreprises et administrateurs de la CGPME, dénoncent une politique gouvernementale qui ne contribuerait pas, selon eux, au fonctionnement des entreprises de moins de 50 salariés.
Par exemple, le président de la CGPME du Doubs indique que dans l'Accord national interprofessionnel (ANI), "il n'y a rien pour les entreprises de moins de 50 personnes". Il parle également des contrats d'avenir qui "ne fonctionnent pas". Les taxes sur les transports sont également dans la ligne de mire de la CGPME.
"Organiser le travail en France et arrêter de le déstabiliser"
"On veut que les organisations patronales soient davantage consultées, on souhaite également une application des mesures rapides et simples et pas deux ans plus tard pour arriver à organiser le travail en France et arrêter de le déstabiliser" précise Daniel Petitjean.
"Toutes les mesures sont faites pour les grosses entreprises tandis que les PME représentent 90% du tissu économique" explique un des administateurs.
"Si on met à mal les entreprises, c'est tout le système qui s'écroule"
"On se sent obligé d'interpeller les collectivités locales, les politiques… Il faut avoir la culture de l'entreprise pour pouvoir mettre en place des mesures. Si on met à mal les entreprises, c'est tout le système qui s'écroule" précise Daniel Petitjean.
Pour interpeller les maires et candidats aux élections municipales, la CGPME les invite le 5 février prochain à une rencontre. A ce jour, deux candidats à la mairie de Besançon ont accepté l'invitation dont nous n'avons pas pu connaître les noms.