"Non, ce n'est pas le retour des privatisations mais c'est une gestion fine du capital de l'Etat, en conservant son rôle d'Etat stratège", a déclaré le ministre sur I-Télé. "Nous avons besoin d'investissement. Ce qui est crucial aujourd'hui, c'est la relance de notre économie, la croissance, la création d'emplois, et pour cela il faut tout faire pour investir et le faire sans creuser les déficits puisque nous voulons garder le cap du sérieux budgétaire", a-t-il expliqué.
Il a refusé de dévoiler le nom d'entreprises qui pourraient être concernées, mais a affirmé que l'idée générale pouvait être "de jouer ici où là, cela peut être réduire les taux de participation, cela peut être vendre des participations non stratégiques".
Il a exclu que les cessions portent sur l'ensemble du capital, l'ensemble des participations de l'Etat représentant un peu plus de 60 milliards d'euros. "Nous envisageons que dans un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l'investissement. Pas pour boucher les trous du budget", avait déclaré dimanche le Premier ministre.