Ce débat en Bourgogne serait le fruit d'une "action volontaire" du groupe Pierre et Vacances, promoteur du Center Parcs. À Roybon (Isère), le projet de Center Parcs est bloqué depuis décembre par des militants "zadistes", installés près du site.
"Il y a des blocages sur des projets quand il y a le sentiment que la décision n'est pas légitime", a estimé M. Leyrit, ajoutant que le débat public pouvait notamment "permettre d'identifier les perdants de la décision et envisager des compensations".
"Et pourquoi pas faire une piste de ski dans la plaine de la Bresse ?"
Pour Jean-Michel Klotz, porteur du projet de Center Parcs au Rousset,
l'organisation de ce débat, prévu jusqu'au 20 juillet, va retarder l'ouverture du centre de vacances "d'une saison", soit à l'été 2019. M. Klotz a dit être prêt à "entendre les préconisations pertinentes", à partir du moment où "les concessions ne sont pas totalement en opposition avec le concept Center Parcs", notamment l'espace aquatique couvert chauffé à 29°C toute l'année.
250 à 500 emplois seraient générés pendant la construction du parc au Rousset et son exploitation créerait environ 300 emplois directs dont 85% en CDI et 60% à temps plein, selon Pierre et Vacances. 400 cottages seraient répartis sur le terrain de 86 hectares.
Le président UMP du conseil départemental André Accary, qui s'est dit
"enthousiaste" quant à l'installation du Center Parcs, a estimé à "950.000 euros" ses retombées fiscales. Dans la salle, Corinne Lièvre, administratrice de l'association Accueil paysan Bourgogne, défavorable à ce projet, a déploré "l'illusion de vacances standardisées" que propose Center Parcs, dont les installations sont "très énergivores". "Et pourquoi pas faire une piste de ski dans la plaine de la Bresse ?", suggère cette propriétaire de chambres d'hôtes.
Une association de détracteurs dans le Jura
Dans le Jura aussi, le projet d'implantation à ses détracteurs. Ils ont monté une association "Le PIc Noir". L'ouverture est prévue à l'été 2019 (plutôt que 2018). Le projet comportera un espace aquatique tropical et 400 cottages dans la forêt de Poligny. L’investissement s’élèverait à 170 millions d’euros hors taxes.
(Source : AFP)