Il y avait peu de monde à la manifestation de soutien des deux jeunes Bisontines condamnées à 8 ans de prison en République Dominicaine pour trafic de drogue. Coupables ou pas ? « La question n’est pas là », a expliqué Jean Rosselot, conseiller municipal UMP de Besançon, seul élu à avoir pris la parole.
« Le problème c’est que Céline et Sarah n’ont pas bénéficié d’un procès équitable. Désormais, on doit se battre pour obtenir le transfèrement des deux jeunes femmes en France. Il faut maintenir la pression. On ne peut pas se contenter de belles lettres », a déclaré Jean Rosselot, très ému.
« Il n’y a pas de présence forte d’élus », a regretté la sœur de Sarah qui a pourtant multiplié les invitations. Elle a bénéficié du soutien de la municipalité, mais, mis à part Abdel Ghezali (PS), aucun autre élu UMP, Modem, PS, PCF, d'extrême gauche ou Vert ne s’est déplacé pour défendre le principe intangible d’un procès équitable. Une cause qui va pourtant au-delà du cas particulier de Céline et Sarah.