"La marque de fabrique de ce pouvoir c'est d'utiliser le moindre heureux événement à des fins électorales, une manière de récupérer une bonne nouvelle", a affirmé Benoît Hamon. "J'espère que dans cette affaire la morale rejoint la bonne nouvelle qui veuille qu'elles soient graciées", a-t-il dit en soulignant que les deux Bisontines avaient bénéficié d'"une forte médiatisation de leur affaire" et du "soutien de Carla Bruni-Sarkozy", l'épouse du chef de l'Etat.
"J'espère qu'elles ne sont pas les seules à bénéficier d'une intervention tous azimuts du président de la République", a affirmé Benoît Hamon, rappelant que d'autres Français sont détenus à l'étranger.
De son côté, pour saluer le retour des deux jeunes femmes à Besançon, le maire leur a fait transmettre deux bouquets de 38 roses accompagnés d'un mot à leur domicile de la Grette.