Célébration de l'Aïd-el-Kebir en Bourgogne-Franche-Comté : des règles sanitaires et environnementales à respecter

Publié le 20/07/2020 - 09:44
Mis à jour le 20/07/2020 - 09:28

La fête de l’Aïd-el-Kébir devrait débuter vers le samedi 1er août 2020. La date, fixée par le conseil français du culte musulman, sera confirmée une dizaine de jours avant l’événement. Cette fête, qui dure traditionnellement trois jours, donne lieu à des abattages rituels d’animaux et doit se dérouler dans le respect des réglementations sanitaires, environnementales, relatives au bien-être animal et commerciales, rappelle la préfecture de Bourgogne Franche-Comté.

 © Alexas_Fotos/Pixabay
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La préfecture indique que les personnes qui souhaitent célébrer cette fête peuvent :

  • acheter les carcasses d’animaux abattus pendant l’Aïd, auprès de bouchers ou de la grande
    distribution ;
  • se rapprocher des associations cultuelles musulmanes pour la commande d’un animal ;
  • contacter un abattoir pérenne ou temporaire autorisé effectuant l’abattage rituel le jour de l’Aïd.

La liste des abattoirs autorisés pour l’année 2020 est disponible sur le site du Ministère de l’Agriculture, ainsi qu’auprès des associations.

En région Bourgogne-Franche Comté, 15 abattoirs seront autorisés. Les contrôles réalisés par les services de l’Etat dans ces abattoirs lors de l’Aïd permettent d’assurer la protection de la santé publique, en écartant les animaux malades et les viandes impropres à la consommation. Une marque officielle ou estampille, apposée sur les carcasses, est la garantie d’une inspection sanitaire. Ces contrôles permettent également de veiller au respect de la protection animale et de l’environnement.

Abattage clandestin = délit

Les services de l’État rappellent qu’il est interdit aux particuliers de pratiquer eux-mêmes des abattages, ou pour les éleveurs d’abattre leurs animaux pour le compte de particuliers. Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, constituent un délit, passible de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du code rural et de la pêche maritime – CRPM), en raison notamment des risques que présentent ces pratiques pour la santé humaine.

Il est également rappelé qu’il est interdit aux particuliers de transporter des ovins ou des caprins en l’absence d'une déclaration à l’établissement de l’élevage (EDE) de son département et d'un document de circulation (article R215-12 du CRPM). Il est donc fortement recommandé aux particuliers de faire appel à des professionnels pour assurer le transport des animaux vivants jusqu’à l’abattoir. Le transport d’animaux, dans des conditions incompatibles avec le bien-être animal, est interdit et passible de 750 euros d’amende (article R. 215-6 du CRPM).

"Les services des directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations, la police et la gendarmerie seront mobilisés pour faire respecter les dispositions réglementaires", souligne préfecture. "Dans le cadre de l’épidémie de COVID-19, il est rappelé à chacun l’importance du respect strict des gestes et mesures barrière, qui peuvent être complétés par des mesures de distanciation définies localement."

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter la DD(CS)PP de votre département :

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Religion

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