Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre : "La désignation de Bernard Cazeneuve comme Premier ministre répond pleinement à l'intérêt supérieur de l'État. Bernard Cazeneuve est un homme solide, un patriote républicain aux convictions laïques affirmées. (...) Le successeur de Bernard Cazeneuve à Beauvau, Bruno Le Roux, connaît bien les problèmes de sécurité. C'est un homme d'expérience qui saura tenir la boutique." (communiqué)
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS : "Avec Bernard Cazeneuve, la France est entre de bonnes mains ! Éthique, respect, ancrage et efficacité" (Twitter)
Thierry Solère, pressenti pour être porte-parole de François Fillon : "Je fais confiance à Bernard Cazeneuve pour, dans les cinq mois qu'il reste jusqu'à l'élection présidentielle, travailler avec dignité pour la continuité de l'action de l'État. (...) Je lui donne le crédit de la dignité en toute circonstance" (sur RTL)
Philippe Gosselin, député LR de la Manche (comme l'a été Bernard Cazeneuve) : "Il y a une certaine fierté d'avoir un Premier ministre de la Manche, où il est relativement consensuel. C'est un homme qui a des qualités d'homme d'État indéniablement, qui saura faire le job avec pondération et conviction. Le poste de ministre de l'Intérieur avec les attentats l'a révélé, il a bien tenu la fonction dans un contexte difficile" (à l'AFP)
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF : "C'est la fin d'un quinquennat crépusculaire, c'est un jeu de chaises musicales, comme une sorte de jeu de poupées russes. Hollande renonce, derrière Valls se lance, il faut remplacer Valls, Cazeneuve, bon. (...) Et puis la dernière poupée russe, la toute petite, c'est Bruno Le Roux qui arrive à l'Intérieur, ce qui fait terminer ce quinquennat en grande débandade et en grand music-hall" (sur France Info)
Éric Coquerel, co-coordinateur politique du Parti de Gauche : "Bernard Cazeneuve a exécuté sans ciller la partie répressive d'une politique austéritaire. Il aura surutilisé les forces de l'ordre pour essayer de juguler les mouvements de contestations. (...) François Hollande a en quelque sorte choisi une assurance privée avec ce très proche. Les autres nominations, dont Bruno Le Roux, sont à l'avenant. François Hollande finit son mandat avec son clan" (communiqué)
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, candidat à la présidentielle : Cazeneuve "est un homme honorable, tout le monde le sait, mais pour autant c'est une forme de prime à l'échec. (...) Moi je regarde les chiffres, je regarde la réalité. Il n'y a jamais eu une insécurité aussi forte en France" (sur France Info)
André Chassaigne, chef de file du Front de gauche à l'Assemblée : Cazeneuve, "c'est quelqu'un de très respectueux des différentes sensibilités dans l'hémicycle, y compris de celle du Front de gauche. Même si on n'a pas partagé l'ensemble de ses choix, dans un contexte difficile, il a été à la hauteur de sa tâche. Maintenant il ne sera que l'exécuteur testamentaire de la politique de François Hollande et Manuel Valls." (conférence de presse).
Roger-Gérard Schwartzenberg, chef de file des radicaux de gauche à l'Assemblée : "La nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon est un fait positif. Il s'agit en effet d'un homme de conviction et d'action, doté d'une large expérience (...). L'on connaît aussi sa fidélité aux grandes valeurs républicaines"