« un déséquilibre flagrant »
D'après Mme Deleuze, la décision d'installer le siège de la Région à Besançon n'est que "poudre aux yeux et augure d'un déséquilibre flagrant". Les réunions des 33 élus régionaux de la Commission permanente ne se réunissant plus à Besançon, "l'ex-capitale comtoise aura donc désormais un "siège" où personne ne vient siéger" explique-t-elle, annonçant même que "pour les Franc-Comtois et Bisontins, c'est la fin de 40 ans de vie démocratique régionale."
Un refus qui va de pair avec l'autre motion adoptée vendredi, la répartition des directions régionales. "La majorité des directions stratégiques sont basées à Dijon, faisant ainsi voler en éclat l'installation en miroir des services de l'Etat" regrette Mme Deleuze. Une répartition lourde de conséquences selon l'intéressée, qui annonce qu' "avec des services éclatés entre Besançon et Dijon, les économies annoncées ne pourront pas être envisagées". Plus grave encore pour l'élue, cette répartition "ne durera qu'un temps", Mme Dufay ayant annoncé que quelques directions seront bientôt "mono-site". Ce qui signifie, pour la conseillère régionale, que "ces regroupements se feront sur Dijon."