"C’est donc clairement le scénario de leur maintien que nous privilégions à ce stade", a-t-il assuré. Ces élections ont déjà été repoussées de mars à juin en raison de la crise sanitaire.
Selon le chef du gouvernement, les mesures annoncées la veille par Emmanuel Macron pour freiner la troisième vague et l’accélération de la vaccination "devraient avoir pour effet d’améliorer la situation sanitaire à l’échéance du mois de juin".
Décision rendue la semaine prochaine
Mais Jean Castex a prévenu que "le Conseil scientifique formulait des recommandations précises quant aux conditions de l’organisation et de la tenue de ces élections" et rappelé que les nouvelles restrictions annoncées la veille "pourraient avoir un effet sur le déroulement de la campagne".
"Nous avons donc le devoir de nous assurer que l’ensemble de ces conditions pourront être effectivement satisfaites et que leur mise en œuvre très concrète ne viendra pas altérer l’expression libre et sécurisée du vote de nos concitoyens", a expliqué le chef du gouvernement.
Il a réitéré devant les sénateurs sa volonté, annoncée le matin à l’Assemblée nationale, d’organiser un débat au Parlement, après avoir consulté les partis politiques, sur la possibilité de maintenir ces scrutins les 13 et 20 juin.
Il engagera ainsi "sans délai une consultation des partis politiques représentés au Parlement (...) et des associations d’élus locaux".
Une fois ce tour de table réalisé, "la décision sera rendue par le gouvernement la semaine prochaine", a précisé sur BFMTV le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Et dans la foulée "un débat fondé sur l’article 50-1 de la Constitution sera organisé au Parlement", a indiqué le Premier ministre.
A ce stade, la quasi-totalité des formations politiques se sont dites pour le maintien des scrutins en juin.
"Je suis favorable à ce que notre démocratie puisse continuer à vivre le plus normalement et donc évidemment, si on peut les maintenir, j’y suis favorable", a abondé Gabriel Attal jeudi 1er avril.
(AFP)