Les premières analyses établissent qu’il s’agit d’un méningocoque de type W. Une comparaison de la souche avec celle en cause sur le campus fin 2016 va être réalisée par le Centre national de référence (CNR). Le jeune homme, âgé de 23 ans et domicilié à Chenove, hospitalisé au CHU de Dijon dans la journée du 29 décembre, est décédé dans la nuit même.
L’ARS a identifié les sujets contacts de l’entourage proche pour leur proposer une antibiothérapie préventive. Ces personnes se verront proposer également une vaccination.L’extension des mesures préventives à une population plus large n’est pas recommandée en présence d’un cas unique.
En 2017, 19 cas ont été signalés en Bourgogne-Franche- Comté. La majorité des cas survient de manière sporadique. Le sérogroupe B était majoritaire (51,6 %), suivi par le sérogroupe C (26,5%), le sérogroupe Y (12,3 %) et le sérogroupe W (8,9 %). La mortalité était de 12 % pour l’ensemble des cas. Elle est plus élevée en France pour le sérogroupe W (24 % en 2016).
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Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes de salive par contact rapproché. Ce germe très fragile, ne survit pas dans l’environnement, ce qui ne nécessite pas de désinfection des locaux fréquentés par un malade.
Les infections invasives à méningocoques sont des maladies rares en France. La méningite est la forme la plus fréquente. Elle se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée de vomissements et une gêne à la lumière. D’autres signes, en particulier digestifs ou articulaires, peuvent survenir, ainsi que l’apparition de taches rouges sur le corps qui progressent rapidement.
En cas de doute, il faut consulter sans délai son médecin traitant ou appeler le centre 15.