En discours d’ouverture, Anne Vignot, maire de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole, a rappelé que "malgré toutes les crises que nous avons traversé, nous sommes en augmentation permanente d’investissement sur ce territoire avec un travail sur la commande publique pour que ce soit 80% des entreprises régionales qui puissent en bénéficier". Ainsi, cette année, 111 millions d'euros d’investissement ont été réalisés en 2024 par la Ville contre 100 millions en 2023.
Sur ces territoires, "la volonté politique n’a jamais bougé, on est toujours sur la volonté de transformer mais pas n’importe comment" a ajouté la maire.
Le président d’Écorce TP Christophe Ribette a rappelé que ce carrefour des collectivités était "un événement important pour Écorce TP" et était présent ce jeudi aux côtés du directeur territorial de SNCF Réseau Maxime Chattard pour annoncer et signer l’adhésion de SNCF Réseau à Ecorse TP. Pour une édition qui a fait de la pluralité des mobilités son thème de l’année, "évoquer la pluralité des mobilités avec notre partenaire ferroviaire est somme toute bien cohérent" a souligné Christophe Ribette.
Le président d’Écorce TP espère cette année accueillir 2024 visiteurs lors de "cet événement devenu incontournable sur le territoire franc-comtois" et qui réuni 120 exposants et 14 ateliers au cours de ces deux jours.
Des collégiens en visite pour une initiative éco-responsable
À noter également une nouveauté cette année, celle d’accueillir des collégiens de 4e de toute la Franche-Comté. Ceux-ci parcourront les stands pour qu’ils puissent "construire rapidement leur terrain multi-sport idéal". Une "superbe initiative éco-responsable proposée par la fédération des travaux publics" et saluée par le président Ribette.
Le président de la FRTP de Bourgogne-Franche-Comté Vincent Martin a quant à lui profité de la venue du préfet du Doubs Rémi Bastille pour alerter l’État sur la nécessité de "maintenir le niveau des dotations à minima" car "la rénovation énergétique passera par les travaux publics mais il faudra nous donner les moyens d’aller encore plus loin".
Des propos repris par Michel Neugnot, le premier vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté, qui a évoqué le sujet du transport ferroviaire en signalant l’arrivée de deux phénomènes : "un choc des investissements et un choc de fonctionnement". Cela malgré une augmentation de 12% de voyageurs quand la moyenne nationale est plutôt de 8%, ce à quoi le premier vice-président a rétorqué "plus on est exemplaires moins on a de recettes". "Nous réclamons la capacité d’avoir des recettes pérennes et fléchées pour faire face à ces deux chocs" a conclu Michel Neugnot.
Des revendications qui semblent avoir été entendues par le préfet du Doubs qui a dans son discours rappelé "un contexte qui de toute façon implique des mesures fortes pour éviter une dérive budgétaire qui nous mettrait en difficulté" avant d’ajouter "Les orientations que vous avez évoqué nous les partageons évidemment. Tout l’enjeu est d’arriver à mettre en place, dans cette période d’effort budgétaire, une organisation collective qui permette de soutenir le BTP, l’activité économique et qui permette d’éviter un deuxième effet de ces économies qui serait une forme de récession économique. C’est notre rôle que d’essayer de construire ces deux solutions pour essayer d’atteindre ces deux objectifs en même temps".