Cantonales : et maintenant, place au troisième tour…

C’est jeudi que les 21 «petits nouveaux» conseillers généraux vont faire leur entrée dans les quatre enceintes des conseils généraux de la région. Ils seront accueillis par les anciens dont le siège n’était pas renouvelable et accompagnés par les 38 sortants réélus les 20 et 27 mars.

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Premier acte incontournable pour les conseillers généraux : élire l’un d’entre eux à la présidence. Dans le Territoire de Belfort, Yves Ackermann (PS) devrait être reconduit sans problème, comme Yves Krattinger (PS) en Haute-Saône et Claude Jeannerot (PS) dans le Doubs.
Un mandat raccourci
Dans le Jura, passé à gauche après avoir été dirigé pendant trois ans par la droite au bénéfice de l’âge, ce sera une nouvelle figure, en la personne de Christophe Perny, qui devrait logiquement s’installer au perchoir.
Les 59 conseillers élus ou réélus dans la région ne siégeront théoriquement que pendant trois ans, jusqu’à l’entrée en vigueur en 2014 de la nouvelle loi sur les collectivités territoriales votée en 2010. Dans le cadre de cette réforme destinée notamment à « réduire le mille-feuille » institutionnel, il y aura moins d’élus dans les régions et les départements à compter de cette date.
Conseillers généraux et régionaux seront remplacés par des conseillers territoriaux, qui siégeront au niveau régional et départemental. Ils seront au nombre de 104 en Franche-Comté et remplaceront les 116 conseillers généraux et les 43 conseillers régionaux actuels. Il y aura donc 55 élus de moins dans les quatre départements de la région.
Trois ans ou plus ?
Le Jura passera de 34 conseillers généraux et 9 régionaux à 26 conseillers territoriaux (-17), la Haute-Saône de 32 conseillers généraux et 10 régionaux à 24 conseillers territoriaux (-18), le Doubs de 35 conseillers généraux et 20 régionaux à 39 conseillers territoriaux (-16) et le Territoire de Belfort de 15 conseillers généraux et 4 régionaux à 15 conseillers territoriaux (-4).
Cette « révolution » institutionnelle a été décriée par l’opposition et la gauche a déjà annoncé qu’elle remettrait en cause la loi si elle devait s’installer à l’Élysée en 2012. C’est donc dans une certaine incertitude que les nouveaux conseils généraux entament cette mandature de seulement trois ans.
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