Lors du conseil municipal le 22 juin dernier, la majorité "promettait qu'aucun enfant ne serait laissé sur le trottoir à l'approche de la rentrée scolaire et que les familles seraient accompagnées dans leurs démarches", rappelle Besançon Maintenant.
Une promesse non tenue, plongeant les familles dans une situation "désastreuse", selon le groupe. En raison du manque de places disponibles et d'une gestion administrative jugée comme étant "déplorable", les refus d'inscription à la restauration scolaire et au périscolaire se multiplient. "Les familles sont abasourdies d'apprendre ces refus si peu de temps avant la rentrée !", alerte l'opposition.
Des solutions d'urgence et peu sécuritaires pour les enfants
Lors des années précédentes, certains foyers auraient déjà été confrontés à des problèmes similaires. "Ces familles se voient contraintes de chercher des solutions en urgence", souligne Besançon Maintenant, qui affirme que la seule option serait de laisser les enfants "rentrer chez eux non accompagnés". Une alternative qui soulèverait des préoccupations quant à leur sécurité. "Ici à Besançon, les parents doivent-ils faire le choix contraint de renoncer à leur emploi pour assurer la garde de leurs enfants ?", questionnent les membres du groupe politique.
Des conventions avec d'autres établissements scolaires et des partenariats proposés
Besançon Maintenant appelle la municipalité à prendre des mesures "immédiates" pour résoudre ce problème. Depuis le début du mandat, le groupe avait évoqué plusieurs solutions comme la mise en place de conventions avec d'autres établissements scolaires proches afin que les enfants aient la possibilité de s'y rendre pour déjeuner.
Egalement, l'élaboration de partenariats avec des restaurants de la ville, à l'instar d'autres localités rurales. Le groupe propose également la création de structures mobiles temporaires, le temps de trouver des solutions durables.
Outre la restauration, le groupe d'opposition ajoute la problématique du recrutement des animateurs périscolaires, "qui résultent notamment des contraintes du métier comme les horaires coupés ou encore leur faible volume". Besançon Maintenant attend une réponse concrète "pour ne pas laisser les familles dans le désarroi", conclut-il.