Le réseau navigable et le domaine public associé contribuent tant au dynamisme économique qu’aux loisirs et à la qualité de vie des habitants. Dans un esprit de réappropriation du fleuve par les citoyens, plusieurs collectivités travaillent à l’installation de zone de baignade en cœur de ville. En dehors des espaces encadrés, les risques de la baignade dans le réseau navigable sont réels et nombreux et la dangerosité de certains comportements conduit à des drames.
Les jeunes sont les plus concernés par les accidents de baignade dans le réseau fluvial, c’est pour cela que VNF lance chaque été une campagne de sensibilisation à ces risques. "Cette campagne cherche à capter l’attention des jeunes ados sur les dangers de la baignade avec des visuels qui détournent les codes des films d’horreur pour mettre en avant des situations de baignade anodines, mais rappeler que le danger est bien réel", indique VNF dans un communiqué.
Les sauts depuis les ponts, le risque maximum d’une chute mortelle
Pratiqué par certains jeunes en été, sauter depuis un pont (même de faible hauteur) est une activité très risquée, rappelle VNF : "Dans l’eau trouble des canaux et rivières, à l’endroit où sont construits les ponts, se cachent des ouvrages qui, en cas de saut, peuvent se révéler mortels : blocs de béton, pieux métalliques, amoncellement de roches. De plus, les canaux et rivières sont peu profonds ce qui accentue le risque d’accidents".
La baignade est interdite à proximité des écluses et des barrages en raison de son extrême danger
VNF rappelle également qu'il est "strictement interdit de se baigner en amont, en aval des écluses et des barrages, et même à l’intérieur des écluses, en raison du danger que représentent ces ouvrages et des manœuvres qui y sont effectuées.
De même, le franchissement des barrages est interdit à tout type d’embarcation, les risques de noyade étant réels (tourbillons)."
Enfin, les voies d’eau sont le lieu de la navigation fluviale, le risque de se faire heurter par les bateaux de commerce ou de plaisance y est élevé.
La baignade en rivière n’est autorisée qu’au cas par cas
En dehors des sites aménagés, "les risques de noyade sont réels, notamment en raison de la présence de courants parfois très violents et insoupçonnés, à des remontées sur berge parfois difficiles, ou encore à une mauvaise visibilité sous l'eau (limitée à quelques centimètres), qui rendent le sauvetage d'un baigneur en immersion très difficile, voire impossible", souligne VNF.
Enfin, avec le contexte météorologique, le risque d’hydrocution est élevé à cause des variations importantes de température entre l’air et l’eau.