"Depuis des dizaines d’années, des milliers d’études scientifiques démontrent la dangerosité des pesticides à base de glyphosate. Des organismes publics comme l’INRAE1, l’INSERM2, le CIRC3, le CNRS4 alertent sur la nocivité de ces produits sur la santé", alertent les membres.
Une réglementation "non respectée"
Si la cnDAspe5 a demandé à "plusieurs reprises" que deux évaluations portant sur l’impartialité et sur la rigueur méthodologique des expertises soit instaurées dans les instances européennes, l'aboutissement de cette idée a lui aussi été classé "sans suite".
Secrets Toxiques7, regroupant près de 80 associations, a "les preuves irréfutables que la réglementation européenne qui encadre les autorisations de mise sur le marché des pesticides n’est pas respectée par les organismes qui en ont la charge, et ce malgré l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 20198", indiquent-ils.
"25000 € pour la perte d’un enfant... c ‘est le prix fixé par L’État"
Selon eux, "l’état adopte un barème d’indemnisation pour les enfants et proches victimes d’une exposition prénatale aux pesticides, reconnaissant de ce fait la toxicité et la nocivité de ces substances 9. 25000 € pour la perte d’un enfant... c ‘est le prix fixé par L’État". Une situation dont la "Campagne Glyphosate France refuse ces atteintes au droit fondamental de vivre dans un environnement sain", concluent-ils.