Entre coupes budgétaires, retards de subventions et transformation des aides publiques, la pression monte. Le Mouvement associatif dénonce une situation devenue intenable, marquée par une hausse continue des charges et une baisse simultanée des financements. "Les associations doivent faire toujours plus avec moins", résume le communiqué.
Des missions réduites, un impact social fragilisé
Cette fragilité budgétaire se traduit par une réduction des actions sociales, culturelles, éducatives ou environnementales menées sur le territoire. "Moins de moyens signifie inévitablement moins de services pour les habitants", est-il souligné.
Autre point de tension : la mutation des modes de financement. "Le recours croissant à la commande publique, au détriment des subventions partenariales", inquiète les associations. Cette logique de mise en concurrence met en péril la solidarité associative et renforce leur précarité structurelle.
Un appel aux collectivités et à l’État
Le Mouvement associatif appelle les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en vue du budget 2025. Trois mesures sont jugées urgentes :
- Des financements pluriannuels et sécurisés, pour assurer la continuité des actions.
- Une simplification administrative, pour faciliter l'accès aux subventions.
- Un dialogue structuré entre associations et collectivités, pour construire ensemble des politiques publiques adaptées.
"Le monde associatif ne peut plus être la variable d’ajustement des politiques publiques”, est-il clamé dans le communiqué.