La présidente de l'université de Franche-Comté Louis et Marie Pasteur, s’inquiète des 4,2 millions d’euros de dépenses supplémentaires imposées par l’État pour 2025, sans compensation prévue.
Face à ces contraintes financières, des solutions drastiques comme la fermeture de sites universitaires ou la réduction des services sont évoquées, mais fermement rejetées. Le sénateur appelle l’État à "respecter ses engagements financiers pour éviter de fragiliser davantage les universités", soulignant l’impact direct sur l’innovation et la souveraineté stratégique de la France. Avec 2,3 % du PIB consacrés à la recherche, le pays reste en deçà de l’objectif européen de 3 %.
Malgré ses réserves, le sénateur a voté en faveur du budget, plaidant pour "une approche collective et responsable afin de trouver des solutions acceptables". Pour lui, refuser le budget aggraverait irrémédiablement la situation des établissements universitaires.