"Je suis sûr que certains prix vont baisser", a indiqué le ministre, précisant que ces baisses se verraient "dès que les négociations commerciales auront pris fin", le 31 janvier. "L'année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15 % d'augmentation de prix. Aujourd'hui, on tourne plutôt autour de 5%. C'est toujours trop", a-t-il estimé.
"Ma responsabilité, c'est de m'assurer que les prix baissent sur un maximum de produits", a répété le ministre. "Vous aurez sur le beurre, sur les huiles, sur certains produits comme la volaille, sur certaines viandes, des baisses de prix, pas simplement une stabilisation", selon lui. "Il ne s'agit pas de revenir aux prix d'avant crise. Ça n'arrivera pas", a-t-il toutefois nuancé.
Interrogé sur la possibilité d'organiser des négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs tout au long de l'année, le ministre s'y est montré défavorable. "Je pense que ça poserait beaucoup de problèmes à nos producteurs", "j'ai peur que ça fragilise beaucoup nos paysans", a-t-il estimé.
Interrogé sur les chèques alimentaires réclamés par certains acteurs pour aider les Français les plus fragiles, le ministre a indiqué qu'il ne pensait pas que c'était "la bonne voie à suivre", privilégiant l'aide aux associations et aux banques alimentaires. "Oublions les politiques de chèques, nous n'en avons pas les moyens aujourd'hui", a-t-il tranché.
(Source AFP)