Dans un courrier à l'attention du gouvernement en date du 13 août 2020, Denis Sommer explique pourquoi il est nécessaire d'accélérer les travaux. D'autres parlementaires de Bourgogne Franche-Comté et d'Alsace ont d'ailleurs co-signés ce dernier.
Pour le député, investir pour l’achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, c’est :
- "tenir compte d’un contexte institutionnel régional et européen aujourd’hui favorable
- soutenir un chantier qui peut démarrer très rapidement
- améliorer l’accessibilité de nos territoires
- accompagner le développement des échanges, à tous les niveaux, entre les régions, les entreprises et les citoyens européens".
À propos de la Branche-Est
Longue de 50 km cette deuxième phase de la branche Est doit relier a l'ouest Genlis (21) à Villers-les-Pots (21) sur 15 km (coût estimé à 310 M€) et Petit-Croix (90) à Lutterbach (68) sur 35 km (800 M€) à l'est.
Le premier tronçon de la branche-Est de la LGV Rhin-Rhône est entré en service commercial le 11 décembre 2011. Depuis, plus rien ou presque. Des avancées et puis des reculades liées notamment au financement de la 2e phase de la branche-Est.
En mars 2019, le Sénat a voté en faveur de l’inscription de la 2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône dans la Loi d’Orientation des Mobilités. Une bonne nouvelle pour Marie-Guite Dufay qui avait salué ce vote. En séance, lors de la discussion du projet de loi, les sénateurs Jean-François Longeot (Doubs) et Jérôme Durain (Saône-et-Loire) avaient en effet proposé de rajouter l’achèvement de la branche Est par la réalisation de sa 2e phase à la programmation des infrastructures de transport annexée à la loi.