Bourgogne-Franche-Comté : une étude pour détecter la présence d’insectes vecteurs de maladie

Une enquête de terrain est actuellement conduite en Bourgogne-Franche-Comté pour détecter la présence d'insectes porteurs d'une maladie parasitaire : la leishmaniose. Cette étude s'inscrit dans le Plan régional santé environnement 2023-2027.

Phlébotome © Domaine public

Le Plan régional santé environnement 2023-2027 prévoit notamment de mieux connaître et prioriser les zoonoses (pathologies transmissibles naturellement entre humains et animaux vertébrés) et les maladies vectorielles (pathologies transmises par l'intermédiaire d'insectes qui se nourrissent de sang comme les tiques).

L'enquête menée dans la région a pour objectif de détecter la présence de phlébotomes, des insectes qui peuvent transmettre la leishmaniose, une maladie parasitaire émergente en Europe pouvant entraîner des affections cutanées ou viscérales chez l'humain mais surtout chez les animaux (en particulier les chiens).

''Alain Morin, directeur de la santé publique à l’ARS Bourgogne-Franche-Comté et le docteur Marie Barba-Vasseur, co-cheffe du projet ''Une seule santé'', au sein de l’Agence, ont présenté cette action en présence de Francis Schaffner, entomologiste, ce 31 juillet 2024, à Villy-leMoutier (Côte-d’Or), l’un des sites de piégeage des insectes.

Le scientifique a ainsi sélectionné une vingtaine de sites favorables à leur présence dans la région et, cette fin juillet/début août, y assure l’installation et le relevé de pièges lumineux.''

Améliorer les connaissances

En parallèle de cette enquête, l'ARS, en partenariat avec Santé publique France, la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) et le Groupement technique vétérinaire de BFC (CTV BFC), mène des actions pour améliorer les connaissances épidémiologiques sur les cas humains et canins de leishmaniose, afin de mieux mesurer et prévenir les risques liés à ces pathologies en région.

En France, les leishmanioses ne sont pas des maladies à déclaration obligatoire. Elles sont considérées comme solidement implantées dans les départements méditerranéens mais leur prévalence reste très variable dans les régions métropolitaines.

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