Bourgogne Franche-Comté : "Un mariage transformé en véritable enfer conjugal" pour J-P Allenbach

Publié le 03/06/2016 - 09:13
Mis à jour le 18/04/2019 - 13:52

Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, était totalement contre la fusion des régions. Après l’annonce de Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, concernant le maintien de Dijon en tant que capitale régionale et l’annonce du siège à Besançon, qui a sucité de nombreuses réactions positives comme négatives, le président du MFC se frotte les mains et souhaite encore qu’il y ait un référendum.

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"Tout le "pétchi" actuel relatif à la fusion Bourgogne Franche-Comté ne fait que confirmer ce que le MFC a toujours dit, tout comme Jean Louis Fousseret à savoir : "Les mariages forcés ça ne marche jamais". Et pour cause, après même pas six mois de vie commune, c’est la vaisselle qui vole, les insultes qui fusent et les coups qui pleuvent. Ce mariage annoncé au départ comme idyllique s'est transformé en un véritable enfer conjugal", raconte Jean-Philippe Allenbach.

"Mais peu importe finalement qui a tort et qui a raison, une chose est claire: ce mariage forcé ne marche pas", déclare-t-il. Pour lui, "Cette fusion était donc manifestement une erreur fondamentale dont il convient maintenant de tirer au plus vite les conclusions... avant qu'il n'y ait du "sang sur les murs". "

Le Mouvement Franche-Comté propose que "la décision prise d'en haut, dans un premier temps, par le gouvernement de faire fusionner la Bourgogne et la Franche-Comté, soit maintenant soumise à ratification via un référendum auprès de chacune des deux populations concernées, avec évidemment une annulation de la fusion pour le cas où  l’une des deux dirait "non". "

Pour le président du MFC, "Ce ne serait là en outre que remettre la France dans le bon respect de la "Charte européenne de l’autonomie locale" vu que si le gouvernement français a été fustigé le 22 mars dernier par le Conseil de l’Europe, c'est précisément pour ne pas avoir consulté les populations concernées par les fusions."

Et conclut : "Errare humanum est, perseverare diabolicum." 

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