Cette stabilité s’explique par la poursuite de la baisse des effectifs intérimaires, compensée par une hausse des effectifs permanents, notamment dans le secteur des services. Le bilan annuel de l’emploi démontre d’un faible dynamisme en région, avec une évolution des effectifs salariés privés bien inférieure à celle de la métropole (+0,1% contre +0,6%).
- L’industrie, en dent de scie depuis plusieurs années, arrive à maintenir ses effectifs
Depuis la fin de la crise sanitaire, en région, le secteur de l’industrie alterne des périodes de croissance et de baisse. Ce trimestre, malgré les difficultés observées début 2023 sur le secteur, le bilan annuel est légèrement positif (+ 0,1 %) mais reste inférieur à la tendance nationale qui enregistre une croissance plus nette (+ 1,0 % sur un an).
- Les services hors intérim, principal moteur de croissance en région sur l’année
Malgré un ralentissement au trimestre dernier, les services hors intérim sont porteurs en région. Ils génèrent ce trimestre une croissance de + 0,4 %, soit une augmentation de 1 300 postes. Sur un an, ce sont plus de 4 650 postes qui ont été créés soit un bilan annuel de + 1,4 %, supérieur à celui observé au niveau national (+ 1,2 %).
- La construction en déclin depuis plusieurs trimestres
Les effectifs permanents décroissent à nouveau ce trimestre dans la construction avec un recul de 280 postes (- 0,5 %). Ces pertes viennent s’ajouter à celles enregistrées depuis plusieurs trimestres. Sur un an, la baisse dans le secteur est importante en région (- 1,3 %, soit -710 postes). Le constat est identique au niveau national.
- Le commerce peine à maintenir une stabilité
Après plusieurs trimestres proches de la stabilité, le secteur du commerce affiche ce trimestre une baisse de 210 postes (- 0,2 %) tandis qu’il progresse de + 0,1 % en France. Sur l’année, le secteur perd des effectifs en région (- 0,2 %) alors que la croissance est de + 0,3 % en France.
- De légères disparités entre les départements
Ce trimestre les difficultés sont plus marquées dans les départements de l’Yonne et du Territoire de Belfort qui perdent des postes (-0,4% et -0,8%). Dans les autres départements, les évolutions sont comprises entre -0,1% en Haute-Saône et dans le Doubs et +0,4% en Côte d’Or.
(Communiqué)