"Le rassemblement de la gauche est payant", a déclaré Mme Dufay, qui serait réélue avec 42,2%, selon des résultats partiels sur plus de 97% des bulletins, précisant cependant qu'il s'agit d'une "élection locale". "Il faut laisser chaque chose à sa place", a-t-elle averti.
"La gauche a un avenir", a ajouté la tête de liste. "Il faut simplement qu'elle soit incarnée", a-t-elle indiqué.
#RegBFC@MarieGuiteDufay (PS), en tête du 2nd tour en Bourgogne Franche-Comté (40%)
"L'alliance n'a pas été possible au 1er tour. Je l'ai faite au second tour. Elle a payé (...) Le rassemblement de la gauche est payant. Oui, la gauche à un avenir" https://t.co/SEL7ZdwtFt pic.twitter.com/neZkWWwFnI— macommune.info (@maCommune) June 27, 2021
Mme Dufay avait déjoué les sondages en arrivant en tête du premier tour devant le RN (26,5% contre 23,2%). Mais elle avait refusé la main tendue de la liste LREM du maire marcheur de Nevers, Denis Thuriot, préférant passer une alliance avec EELV et obtenant le soutien de formations à la gauche du PS. M. Thuriot était arrivé quatrième au premier tour, avec 11,7%, décidant de se maintenir malgré les critiques. Il n'arrive pas à franchir la barre des 10% au second tour, avec 9,71% selon les résultats partiels.
"Tout n'est pas négatif", a-t-il cependant estimé, rappelant que, "si je m'étais retiré, la majorité présidentielle ne serait pas représentée" au conseil régional.
"Il ne faut pas mélanger les élections", a-t-il répondu, interrogé sur la possibilité que ces régionales préfigurent la présidentielle de 2022.
Mme Dufay avait brandi le spectre d'un sursaut du RN au second tour mais il n'en a manifestement pas été le cas, Julien Odoul, la tête de liste de l'extrême droite finissant troisième derrière le LR Gilles Platret.
"Oui nos électeurs n'ont pas répondu présents", a-t-il reconnu. "Nous sommes distancés par la candidate sortante qui, comme tous les sortants de France, bénéficie de l'abstention et de la mobilisation de son camp."
"Mais la majorité qui sera celle du Conseil régional ne sera pas représentative, ce n'est pas la majorité populaire qui s'est exprimée", a-t-il estimé, pointant du doigt la "formidable défaite pour notre démocratie" que représente la forte abstention (63,4%). "La majorité qui vient d'être élue a très très peu de légitimité", selon M. Odoul.
M. Platret s'est quant à lui félicité de son score, assurant qu'il représentait "un encouragement". "