Booster sa force vitale, libérer son mouvement… la biodanza avec Anne Sallé

L'ANTI-STRESS • Notre nouvelle contributrice, Anne Sallé, coach professionnelle en spécialisée dans la gestion des stress à Besançon, nous initie, dans son premier numéro pour maCommune.info, à la "biodanza". Qu'est-ce que c'est ? À quoi ça sert et pour qui ? Explications.

Anne Sallé, coach professionnel en gestion des stress © Alexane Alfaro

J’entends déjà "moi, je ne sais pas danser". Rétablissons tout de suite une vérité : nous sommes tous nés "danseurs". Il suffit de regarder les bébés ou les jeunes enfants se balancer ou se trémousser sur une musique, un rythme ou même à l’écoute de leur berceuse. Ils sont comme hypnotisés, le regard tourné vers la source du son. Tout leur corps est engagé. Rien d’autre n’existe que le mouvement, dans l’instant présent. "La musique les danse", dirait-on en biodanza.

Le mouvement, c'est la vie

Alors pourquoi, à l’âge adulte, avons-nous perdu cette spontanéité joyeuse et libératrice ? Ce lien entre nos rythmes internes et les rythmes externes ? Allez, on identifie les coupables ensemble ? Il y a d’abord la peur de ne pas savoir faire les "bons" mouvements que l’on pense devoir être comme ceci ou comme cela, la peur du regard de l’autre, la peur du ridicule, la peur de se tromper, la peur que notre mouvement soit "moche", la peur devant l’inconnu, la peur d’oser, la peur de montrer une facette plus intime de soi… Alors, on a arrêté de danser.

Mais quand on arrête de danser, on perd de sa force vitale et de sa créativité. D’ailleurs, dans certaines cultures, quand quelqu’un est malade, on lui demande "quand est-ce que tu as arrêté de chanter ? Quand est-ce que tu as arrêté de danser ?". Autrement dit, quand est-ce que tu as arrêté de laisser circuler la vie en toi ?Et j’ai fait comme tout le monde. J’ai arrêté de danser alors que c’était mon rêve de gosse. Mais comme j’étais en plus à cette époque un peu rondouillette, j’avais honte. Et le temps a passé jusqu’à ce que je rencontre la biodanza 35 ans plus tard.

Une rencontre qui a tout changé

Le truc génial de la biodanza - que l’on peut traduire joliment par "danse de la vie " - c’est qu’il n’y a pas de chorégraphie et que la bienveillance est de mise. La séance commence, on forme une ronde pour s’accueillir les uns les autres et ensuite on danse, en solo, à deux, en groupe, sur des musiques de tous horizons. La parole est suspendue pour faciliter l’écoute. La personne qui guide la séance donne quelques indications. L’invitation est de se connecter à la musique et à l’émotion qu’elle suscite. Le mouvement vient tout seul et il est parfait. Parce que c’est notre mouvement propre et que c’est celui qui va vient, ici et maintenant.

Alors ok, quand j’ai commencé, j’ai eu la trouille. Et puis je me suis rendu compte que finalement c’était bien drôle, qu’on s’amusait beaucoup, que danser avec l’autre permettait aussi de mieux se connaître et de voir l’autre autrement qu’à travers nos filtres. D’autres danses proposent aussi cette connexion profonde à soi, mais l’approche via le groupe est spécifique à la biodanza. Et tellement riche. Vous l’avez compris, je suis accro ! Et je vous le demande : quand venez-vous essayer ?

La biodanza est proposée à Besançon les jeudis une semaine sur deux, à 18h au 37F rue Battant, à Besançon. Prochaine séance : le jeudi 10 octobre. Contact : 06 03 17 47 55

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