Au total, 1.774.729 voitures particulières neuves ont été mises en circulation l'année dernière, selon les chiffres publiés lundi par la Plateforme automobile (PFA), qui représente constructeurs et équipementiers. "On a réussi à écouler les véhicules commandés par les clients, le problème crucial du manque de composants électroniques est en train de disparaître", a affirmé à l'AFP François Roudier, responsable de la communication de la PFA.
Les immatriculations, qui marquent la livraison des véhicules commandés plusieurs semaines et mois précédents, avaient souffert en 2022 de ces pénuries. Toutefois, 2024 apparaît "beaucoup plus problématique", car "les nouvelles commandes sont plutôt en baisse", a-t-il toutefois pointé.
Le marché est par ailleurs resté une nouvelle fois au-dessous du seuil symbolique des deux millions de véhicules immatriculés, habituellement franchi avant la pandémie de Covid-19.
"On s'inscrit dans un volume d'immatriculations qui va être structurellement en dessous", a estimé François Roudier: les ventes de voitures d'entrée de gamme ont baissé depuis la pandémie, tandis qu'"on voit une percée des véhicules plus hauts de gamme", plus chers mais vendus en moins grande quantités.
Les voitures électriques ont quant à elles représenté 26% du total des immatriculations. "C'est un record, on n'a jamais eu ça, le mouvement vers l'électrification est en marche", selon François Roudier.
Les véhicules tout électrique ont représenté 17% des nouvelles immatriculations, en hausse de 47% par rapport à 2022, tandis que les hybrides rechargeables, ces véhicules qui peuvent rouler en mode électrique, ont représenté 9% des voitures mises en circulation (+34%). Les motorisations essence sont elles restées stables, représentant plus du tiers du parc mis en circulation, tandis que le diesel a poursuivi son déclin: seule une voiture particulière neuve sur dix immatriculée en 2023 était diesel.
(Source AFP)