L'intersyndicale de l'UFC (FERC Sup CGT, SNPREES FO, SUD Éducation, SNASUB FSU, SNESUP FSU, AMEB Solidaires Étudiant.e.s, UNEF) exprime sa "stupe?faction" quant au communique? de la CPU (confe?rence des pre?sidents d’universite?) du 17 fe?vrier 2017 dans laquelle elle affirme "son soutien plein et entier au President de l’université de Franche-Comté, Jacques BAHI ainsi aux membres du conseil d’administration de son établissement." Et d'ajouter que "Le conseil d’administration de l’université à en effet été brutalement envahi par des individus masqués" et "condamne fermement les manifestations de "violences physiques".
Les syndicats qualifient cette déclaration de"surréaliste".
"J’ai trouvé l’interpellation choquante"
Pour prouver que l'ambiance pendant le blocage du conseil d'administration était sans "aucun climat de violence", l'intersyndicale publie une photo (ci-dessus) sur laquelle on voit deux étudiantes au milieu de la pièce portant des masques à l'effigie de Jacques Bahi.
D'autres indicateurs, tels qu'une vidéo (réalisée par Radio Bip Besançon et publiée ce samedi 18 février 2017 sur maCommune.info) et le témoignage d'une élue de la BAF, Inès Hatira, présente au moment des faits, contredisent certains propos officiels. Cette dernière explique à Radio Bip Besançon que "Certains étudiants étaient véhéments, mais se sont calmés et ont enlevé leurs masques. À ce moment-là, je n’ai vu aucune violence physique."
Elle ajoute que "J’ai trouvé l’interpellation choquante, particulièrement le fait que des étudiants se fassent embarquer d’une manière aussi violente. Une élue CA a crié aux policiers d’, qu’ils ne savaient même pas pourquoi les étudiants étaient là. (…) "Le seul moment où je me suis sentie choquée, où j’ai tremblé, où j’ai eu peur, c’est quand la Police est intervenue."
Info +
Le conseil d’administration annule? du 14 fe?vrier a e?te? reporte? au 27 fe?vrier a? 9 h 30. L'intersyndicale organise un rassemblement pacifique devant le Rectorat, lieu du nouveau conseil, à partir de 9 heures. Elle "exige" :
- la de?mission de Jacques Bahi
- le re?tablissement de la ve?rite? des faits
- l’abandon de toute poursuite et mesure disciplinaire contre les “19 de la Saint-Valentin"