Boris Boillon avait été réintégré au ministère à l'été 2016, après quatre années de disponibilité, et affecté sur une mission de renfort à l'ONU à New York. "Lors de sa réintégration, le ministère des Affaires étrangères n'avait aucune connaissance des suites qu'entendait donner la justice à l'enquête préliminaire qui avait été ouverte à son encontre, en 2013", indique le ministère.
L'ancien ambassadeur de France en Irak et en Tunisie, originaire de Pontarlier, Boris Boillon, arrêté en juillet 2013 gare du Nord à Paris alors qu'il voyageait avec 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide, sera jugé le 23 mars 2017 à Paris, notamment pour "blanchiment de fraude fiscale", a-t-on appris lundi 21 novembre.