Bisonpeint : Odile Faivre-Petitjean prête à saisir un juge d’instruction

Stupéfaite” d’avoir appris dans la presse ce mercredi  que l’affaire du blog parodique Bisonpeint créé par un collaborateur proche du maire PS sortant puisse être classée sans suite, Odile Faivre-Petitjean réagit. La colistière Modem de la liste d’union de Jacques Grosperrin ne veut rien lâcher et se dit prête à utiliser la saisine expresse d’un juge d’instruction. Après la plainte déposée le  6 mars, son avocat, Me Randall Schwerdorffer, a réclamé en début de semaine au parquet de Besançon que des investigations techniques “urgentes” soient menées sur les serveurs de la Mairie.

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Les soutiens de Jacques Grosperrin et Odile Faivre-Petitjean ont été doublement surpris de découvrir dans les pages de l’Est Républicain ce matin une information  laissant supposé que le Procureur classerait sans suite l’affaire du blog Bisonpeint. 

Surpris tout d’abord sur la forme et sur le fait qu’un journaliste puisse être informé avant les plaignants. Mais surpris surtout sur le fond : “Je n’ai pas connaissance d’un classement sans suite. Au contraire, nous savons que ce dossier est remonté jusqu’à la chancellerie, ce qui prouve l’affaire est grave (…) bien plus grave que le cas  de Montauban étant donné la dissimulation avérée dans l’affaire de Besançon”.  Autant dire qu’Odile Faivre-Petitjean serait “scandalisée” d’un classement sans suite. 

L’avocat s’impatiente… 

Petit rappel :  Randall Schwerdorffer, l’avocat qui a repris le dossier, a déposé le 6 mars  une plainte devant le parquet de Besançon au nom d’Odile Faivre Petitjean et de deux colistiers pour "prise illégale d’intérêt et détournement de fonds publics”. Depuis, pas de nouvelles concrètes.

Ce lundi  17 mars 2014,  l’avocat a donc adressé au parquet de Besançon une lettre dans laquelle il s’impatiente.  “Je n’ai aucune connaissance des suites qui sont données ou pas à cette affaire qui implique, pour être traité de façon efficace, des actes d’investigations techniques qui me semblent particulièrement urgents, notamment sur les serveurs de la Mairie” écrit-il. 

Et quand bien même la décision du parquet serait de classer l’affaire sans suite, Odile Faivre-Petitjean se dit prête à réagir en saisissant directement le juge d’instruction. “Les Bisontines et les Bisontins ont le droit de savoir”. A quatre jours du premier tour des municipales, le feuilleton du Bisonpeint continue. 

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