Billy Fumey, le chanteur comtois à la conquête de l'Ouest

Publié le 06/08/2017 - 07:54
Mis à jour le 07/08/2017 - 09:08

Billy Fumey, chanteur du Haut-Doubs, va cette année encore aller partager son folk franc-comtois jusqu’aux Etats-Unis et au Mexique, d’octobre à novembre 2017. Son but : réunir les descendants américains issus de la diaspora comtoise avec leurs origines

 ©
©

Besancon, Belfort... Ces villes vous disent sans doute quelque chose. Mais peut-être avec vous remarqué l'absence de cédille sur la capitale comtoise ? C'est tout simplement parce que ces villes ne sont pas celles auxquelles vous pensez. Jumelles de leurs sœurs françaises, celles-ci se situent… aux Etats-Unis.

Billy Fumey, natif et habitant comtois, n'a que 26 ans et déjà à son actif un voyage de l'autre côté de l'océan. Chanteur, compositeur et interprète, il y est allé en 2016 prêcher la bonne musique, celle de son territoire natal, et y retourne en octobre prochain. Mais pas n'importe où en Amérique. "Je me rends pour un mois sur les traces de la diaspora franc-comtoise, dans les villes états-uniennes nées d'anciens expatriés de ma région. Je fais même un tour au Mexique" explique le jeune homme. Frenchtown, Besancon, Bonnots Mill et cette année Belfort et Frenchville… Tant de localisations "Américomtoises" comme il aime les appeler, ces villes où les descendants d'ancêtres comtois vivent au milieu des autres peuples américains depuis le XIXe siècle.  

Un petit mois pour réveiller des liens centenaires

Dans ces villes, Billy s'y rendra en octobre, pour une durée d'un mois. Une fois là-bas, il souhaite faire en sorte que ces lieux deviennent des "relais, presque des ambassades franc-comtoises, un peu comme Chinatown…" imagine-t-il. Et pour créer des liens avec ces communautés autrefois comtoises, le jeune doubsien n'a recours ni au fromage, ni au vin. Il utilise cependant un moyen tout aussi universel que la gastronomie : la musique. Dans des églises, des saloons, des écoles ou plus simplement chez l'habitant… Il traverse ces lieux avec sa guitare et ses chansons originales, interprétées en français ou en arpitan (langue comtoise du sud), alors qu'eux même ne parlent "pas un mot de français".

Un accueil chaud/froid

Le jeune homme a tenu à réitérer cette expérience de road trip, déjà vécue l'année dernière. Pas de surprise quant à l'accueil qui l'attend là-bas donc : "J'ai eu les deux types de réception. Par exemple à Frenchtown, la confiance ne s'est pas trop installée, je n'ai même pas pu dormir chez l'habitant. A contrario, à Besancon, je suis resté quatre jours chez des gens et ai vraiment partagé leur vie durant toute la durée de mon séjour" détaille-t-il.

La qualité de la réception dépend également du lien que ces communautés ont gardé avec leur passé. Certains, "très concernés", gardent dans leur maison des drapeaux de la région ou des portraits d'aïeux francs-comtois. "Chez ces gens, je suis presque accueilli comme un lointain cousin, c'est assez émouvant" sourit Billy. Le chanteur comtois n'a en tout cas pas assez de cette émotion puisqu'il prévoit déjà, en plus de son voyage cette année, de retourner aux Amériques l'année prochaine et de cette fois passer en plus par le Canada et sa ville de… Saint-Claude.

Infos +

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

Un Vésulien remporte le premier prix du public à l’exposition de peintures au Grand Kursaal de Besançon

Pharmacien depuis quatre ans et passionné d’arts, Quentin Caney se fait progressivement sa place dans le monde de la peinture. En 2023, il a remporté le premier prix de l’exposition de peintures et sculptures organisée par le Lions club au Grand Kursaal à Besançon. Un succès qu’il a renouvelé au mois d’octobre 2024.

Frac de Besançon : ”Étonner la catastrophe” ou la persévérance dans les oeuvres de cinq jeunes artistes

Du 17 novembre 2024 au 30 mars 2025, le Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté à Besançon propose une nouvelle exposition intitulée Etonner la catastrophe, un titre emprunté aux Misérables de Victor Hugo. Pour aborder ce thème, la directrice du Frac Sylvie Zavatta, a sélectionné cinq artistes issus de l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon… Visite.

Étonner la catastrophe, la nouvelle exposition du Frac à découvrir jusqu’au 30 mars 2025 !

Quoi de neuf ? • L’exposition Étonner la catastrophe, dont le titre est emprunté aux Misérables, rassemble cinq jeunes artistes : June Balthazard, Mégane Brauer, Mathilde Chavanne, Hippolyte Cupillard et Jordan Paillet qui tous ont fait leurs études à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon (ISBA). Chacune et chacun, à sa façon embrasse de grands thèmes qui traversent l’œuvre de Victor Hugo. Ils évoquent ainsi, à travers leurs productions, l'enfance ou la jeunesse en proie à des questions actuelles d'ordre environnemental, sociétal et politique. Pour chacun des artistes qui composent cette exposition, il est proposé un dialogue avec une œuvre d’un autre artiste figurant dans la collection du Frac.

Une écrivaine bisontine publie son 4e ouvrage

Écrivaine bisontine originaire des Fins, Aurore Mamet vient de publier "Caracole" son 4e livre aux éditions L'Atelier des Noyers. Après un thriller, un récit d’aventure et un reportage photographique, l’écrivaine s’attelle cette fois à la poésie avec ce recueil de poèmes paru en septembre 2024.

Cent-dix auteur(e)s de Bourgogne Franche-Comté retracent l’Histoire et des histoires de la région

L’université de Franche-Comté et la Région Bourgogne Franche-Comté ont lancé jeudi 7 novembre 2024 à la Maison des sciences de l’Homme et de l’Environnement de Besançon, un livre intitulé Histoire(e) de Bourgogne Franche-Comté - Fragments d’un territoire*. Un ouvrage de 367 pages qui est le fruit d’un travail collaboratif ayant fédéré des chercheurs de l'ensemble de la région.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.13
légères chutes de neige
le 22/11 à 15h00
Vent
5.28 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
95 %