Dans une composition identique par rapport à leur succès à Kontiolahti (Finlande), avec Fabien Claude en premier relayeur, puis Quentin Fillon Maillet, Eric Perrot et Emilien Jacquelin, tout s’est joué dans le dernier relais entre Jacquelin et Vebjoern Soerum. Soerum a craqué sur le dernier tir debout, partant sur l’anneau de pénalité, quand Emilien Jacquelin a fait tomber ses cinq cibles avec deux pioches et sans tour de pénalité. Deuxième de la poursuite samedi, il a pris 15 secondes d’avance qu’il a su conserver jusqu’au bout.
Auparavant, Claude avait tenu face à Sturla Laegreid et passé à Fillon Maillet moins de dix secondes derrière Tarjei Boe. «QFM» avait ensuite redonné une marge d’une petite trentaine de secondes d’avance à Eric Perrot, qui a tenu face à l’ogre Johannes Boe pour lancer Jacquelin dans la même seconde que la Norvège. Il y a deux semaines, dans la nuit finlandaise, ils avaient blanchi les 37 premières cibles sans la moindre pioche, et avaient bouclé au tir avec une seule pioche.
Dimanche, dans la station autrichienne de moyenne altitude (1.000 m), ils ont eu besoin de 10 pioches. Il s’agit pour l’équipe de France masculine du septième podium (quatre victoires) en sept courses disputées cette saison. La saison passée, ils avaient dû attendre l’avant-dernière étape à Soldier Hollow pour une première victoire, et s’étaient contentés de sept podiums. Après ce relais masculin, le circuit mondial ralliera l’Hexagone pour la dernière étape de l’année 2024 au Grand-Bornand (Haute-Savoie), du 19 au 22 décembre.
(AFP)