Biathlon : Fillon Maillet prend l'argent et donne rendez-vous dimanche en poursuite

Publié le 12/02/2022 - 15:02
Mis à jour le 12/02/2022 - 15:06

Quentin Fillon Maillet a décroché samedi sa troisième médaille aux Jeux olympiques de Pékin, de l’argent dans le sprint, derrière son grand rival norvégien Johannes Boe, et a pris rendez-vous pour la poursuite dimanche, avec un duel très attendu.

 © capture FranceTV
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Vingt-quatre heures après avoir remporté sa troisième médaille en autant de courses en Chine -or dans l'individuel, argent dans le relais mixte et le sprint-, Quentin Fillon Maillet aura l'occasion dimanche d'écrire une page d'histoire des sports d'hiver français.

Le Jurassien est même "en position pour en partie écrire l'histoire. Trois médailles en trois courses, c'est juste exceptionnel, avec une médaille d'or au milieu. J'ai encore envie de continuer sur cette belle lancée, pour continuer à faire des médailles. La forme sur le ski est super bonne, la forme mentale est très bonne pour le tir. Je profite d'une saison exceptionnelle", a-t-il savouré.

Légende du biathlon français, Martin Fourcade est rentré au mieux avec trois médailles d'une édition des Jeux (deux en or et une en argent en 2014 à Sotchi, trois en or en 2018 à Pyeongchang), tout comme Anaïs Bescond (or du relais mixte et bronze de la poursuite et du relais en 2018).

Fillon Maillet aura trois occasions de faire mieux en quantité, et peut-être en qualité, si sa seconde partie de JO se passe aussi bien, notamment physiquement, que la première, avec la poursuite (dimanche), le relais (mardi) et la mass start (vendredi).

Le mano a mano entre Fillon Maillet et Johannes Boe, espéré pour ce week-end royal de biathlon, a été lancé samedi de la meilleure des façons, avec un petit avantage pour le Norvégien, même si tous les deux ont manqué une cible, alors que le vent était bien moins fort que les premiers jours de compétition.

"Je ne sais pas comment Johannes se sentait aujourd'hui mais il m'a manqué un peu d'énergie. Si j'avais tout réussi au tir, ça aurait été serré pour aller chercher la médaille d'or", a reconnu le Français, qui a été un peu chanceux aussi sur ses deux premières balles, avec des cibles blanchies à la limite.

"Les meilleurs sont encore meilleurs"

Cette petite faute de "QFM" lui imposera un retard de 25 secondes sur Johannes Boe au moment de prendre le départ de la poursuite, qui se fait selon l'ordre et avec les écarts du sprint.

Le Français sera alors encadré par les frères Boe, puisque Tarjei a pris la troisième place à 38 secondes 9/10 de son cadet.

"On savait que Johannes était sur son format de course préféré. Il était très présent, forcément. Quentin devait aussi digérer ce titre sur l'individuel. Confirmer, c'est fort aussi! On peut le voir comme un aboutissement d'être champion olympique et il faut arriver à se remobiliser en trois jours", a souligné l'entraîneur des biathlètes français, Vincent Vittoz.

Avec les nombreuses sollicitations, conséquence de son premier titre et de la première médaille d'or de la délégation française aux JO-2022, la récupération, même s'il y avait quatre jours entre l'individuel et le sprint, a été un peu compliquée.

Mais la forme est toujours là sur ce site en altitude (1.700 m) qui lui convient parfaitement, comme en témoigne ces huit secondes reprises sur Johannes Boe dans la dernière boucle, pour revenir à 25 secondes et conserver toutes ses chances pour la poursuite.

"On est clairement déjà sur la course de demain (dimanche). On sait qu'il y a un nouvel enjeu. Ça ne tire pas forcément très bien mais il y a de gros écarts. Il y a l'altitude, la neige, qui fait que les meilleurs sont encore meilleurs", a glissé Vittoz.

"Il va falloir faire sa course seul et attendre que Johannes ouvre une porte à un moment donné et savoir, à ce moment-là, saisir sa chance", a conclu l'entraîneur avec la perspective de la poursuite.

(Avec AFP)

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