"On peut faire la fête à Besançon, mais il faut respecter un certain nombre de règles ! " Avant leur petit tour nocturne, Joël Mathurin et Jean-Louis Fousseret s'accordent ensemble à vouloir améliorer la tranquillité des Bisontins la nuit.
Cité des Arts : ""On ne laissera pas faire n'importe quoi"
Pour cette tournée en début de nuit, la relative fraicheur et les pluies de la journée ont vraisemblablement refroidi les ardeurs des plus agités. En apparence. Calme à Granvelle et discussions posées avec des jeunes qui bavardent sur des bancs. Contrôle d'identité sur l'aire de jeux de Velotte, parfois beaucoup plus bruyante. Rien à signaler devant l'école Vauthier des Clairs-Soleils, ni à la Cité des Arts pourtant théâtre de récentes dégradations et même d'agression (jets de canettes sur un plaisancier, etc.). "Certains jeunes grimpent sur la structure du bâtiment. Ils utilisent les panneaux de bois comme des échelles...." explique des policiers qui ont pu s'entretenir avec le maire sur la problématique des nuisances nocturnes. "On ne laissera pas faire n'importe quoi. S'il le faut, je ferai une demande de vidéoprotection dans ce secteur".
Coordination Ville-Préfecture
Si la sécurité et la tranquillité publique sont du ressort de l'État, un renforcement partenarial est en place avec la Ville par une coordination renforcée entre Police municipale et police nationale pour la sécurisation de certains quartiers ou par le développement de la vidéoprotection (449 caméras, dont 47 sur la voie publique).
Par rapport à des villes de la même strate, le nombre de faits constatés est inférieur à Besançon explique à la Préfecture. Sur les sept premiers mois de l'année, si le nombre global de faits de délinquance sont stables par rapport à 2012, les dégradations et incendies sont en hausse de 176 faits, mais avec un taux d'élucidation des affaires de 37% en 2013 contre 23 % en 2012.